Denis Ranque n'est pas candidat pour Areva

Par latribune.fr  |   |  231  mots
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Le président de Technicolor dément dans le Journal du Dimanche être candidat pour succéder à Anne Lauvergeon. Les rumeurs se multiplient sur le départ de la présidente d'Areva qui achève son deuxième mandat en juin 2011.

Le président de Technicolor, Denis Ranque, affirme dans le Journal du Dimanche ne pas être intéressé par la présidence d'Areva. Le deuxième mandat d'Anne Lauvergeon à la présidence du directoire du groupe nucléaire public arrive à son terme en juin prochain. Le nom de Denis Ranque, ancien PDG de Thalès était cité parmi les successeurs possibles. "Je suis très heureux de mes activités actuelles et je n'ai pas l'intention d'en changer", explique-t-il dans le JDD.

Mercredi, la commission de déontologie a jugé incompatible avec ses fonctions actuelles la candidature d'Alexandre de Jugnac (un autre ancien de Thalès), le directeur de cabinet de la ministre de l'Economie, Christine Lagarde. Le Monde a aussi cité le nom de Marwan Lahoud, directeur de la stratégie du groupe aéronautique EADS, parmi les candidats potentiels à la tête du groupe nucléaire.

Le départ d'Anne Lauvergeon, ancienne conseillère du président socialiste François Mitterrand, est évoqué régulièrement, sur fond de conflits récurrents avec Henri Proglio, le PDG d'EDF nommé il y a un an.

Le conseil de surveillance d'Areva a validé samedi dernier une première tranche d'augmentation de capital de 900 millions d'euros, sans EDF. L'Etat français et le fonds souverain du Koweït participeraient à cette opération, donnant ainsi le coup d'envoi d'un processus plusieurs fois retardé.