Pepy à la place de Proglio chez EDF, "une rumeur" pour l'Elysée et Matignon

Par latribune.fr  |   |  267  mots
Copyright Reuters
L'Elysée et Matignon ont qualifié de rumeurs les informations du Parisien, selon lesquelles le président de la SNCF Guillaume Pepy est "pressenti" pour remplacer Henri Proglio à la tête d'EDF, lequel se verrait confier la présidence de Thales.

Selon le Parisien, le président de la SNCF Guillaume Pepy est "pressenti" pour remplacer Henri Proglio, jugé trop proche de l'ancien pouvoir, à la tête d'EDF, le producteur d'électricité coté en Bourse. Interrogé par Reuters, Matignon a qualifié de "fausse rumeur" ces informations. "L'information est sans fondement", ont déclaré les services du Premier ministre. Interrogé cette fois par l'AFP, l'Elysée a également évoqué des "rumeurs".

Pépy a la cote au Gouvernement

Guillaume Pepy est un proche du Parti socialiste. Il a dirigé le cabinet de Martine Aubry lorsqu'elle était ministre du Travail. Dans le gouvernement actuel, sa cote est «énorme », confie à La Tribune une source informée. Il a réussi à placer au gouvernement plusieurs cadres qu'il a formé àla SNCF, dont Pierre Cunéo, nommé directeur de cabinet de la ministre de l'Ecologie Delphine Batho, mais aussi David Azéma, son ancien numéro deux, à la tête de l'agence des participations de l'Etat. En outre, il peut compter sur l'appui de Louis Gallois, nommé par le gouvernement commissaire général à l'investissement, et dont Guillaume Pepy a été le numéro deux à la SNCF.

L'Elysée et Matignon démentent.
En revanche, Henri Proglio est peu apprécié des écologistes alliés du PS. Il affiche aussi un salaire annuel très important de 1,3 million d'euros par an, alors que le gouvernement veut limiter la rémunération des dirigeants d'entreprises publiques à 450.000 euros, ajoute le journal.
Comme "lot de consolation", Henri Proglio pourrait se voir proposer la présidence du groupe d'électronique de défense Thales, selon le Parisien.