L'Allemagne rejette l'idée d'une baisse des taxes sur l'essence

Par latribune.fr (avec AFP)  |   |  238  mots
Copyright Reuters
Contrairement à la France qui a opté pour une baisse "modeste" et provisoire" des taxes sur les carburants, le gouvernement allemand a fait savoir mercredi qu'il était opposé à l'adoption d'une telle mesure.

Le gouvernement allemand a fait savoir mercredi qu'il était opposé à une diminution des taxes pour contrer la flambée du prix des carburants, contrairement à Paris qui a opté pour une baisse "modeste" et "provisoire".

Interrogé pour savoir si le gouvernement allemand prévoyait de baisser les impôts pour lutter contre la hausse des tarifs à la pompe "comme en France", le porte-parole du ministère des Finances, Martin Kotthaus, a sobrement répondu "non". "Faire baisser le prix des carburant ne fait pas partie du rôle du gouvernement", a déclaré quant à lui le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, lors d'une conférence de presse régulière, ajoutant que Berlin ne prévoyait "aucune action politique" dans ce sens.

Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, a annoncé mercredi sur BFMTV et RMC une prochaine diminution, "modeste" et "provisoire", des taxes sur les carburants perçues par l'Etat pour faire baisser les prix à la pompe. Il a précisé que cette mesure serait prise "en attendant de mettre en place un mécanisme qui régule le prix des carburants". De son côté, le gouvernement allemand avait entériné en mai dernier la création d'une institution chargée d'une surveillance des prix du carburant pour tenter de mettre fin à l'envolée des prix de l'essence qui règne également en Allemagne depuis le début d'année, pays où la voiture est reine.