Quand le patron de Total dit "non" au forage en Arctique par soucis d'écologie

Par latribune.fr  |   |  213  mots
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Le président de Total, Christophe de Margerie, a confié au Financial Times à paraitre ce mercredi son inquiétude pour l'environnement de l'Arctique en cas de forage pétrolier dans ces régions polaires.

Le groupe Total prendrait-il fait et cause pour l'environnement? Son président, Chistophe de Margerie, a déclaré au quotidien économique The Financial Times, qu'il s'opposait au forage dans l'Arctique, et, plus largement au dessus du cercle polaire. Une première pour un groupe pétrolier.

Non au pétrole...

Dans le Groenland en particulier, "une fuite ferait énormément de mal à l'image de la compagnie", a-t-il affirmé. Celle-ci a déjà été écornée par le passé, notamment avec le naufrage de l'Erika. Sa condamnation pour "préjudice écologique" a d'ailleurs été confirmée mardi 25 septembre par la Cour de cassation française.

Ces déclarations interviennent par ailleurs une semaine après que Shell a été contraint de retarder une tentative de forage à proximité des côtes de l'Alaska en raison de dégâts sur des équipements. Un accident qui lui a déjà coûté 4,5 milliards de dollars.

... Oui au gaz

Toutefois, le patron du géant pétrolier n'est pas totalement opposé par principe à l'idée d'explorer le sous-sol arctique. Total participe déjà à l'exploitation de champs gaziers dans la région, notament celui de Shtokman, dans la mer de Barentz. Pour Christophe de Margerie, les fuites de gaz sont plus faciles à gérer que les autres hydrocarbures.