EDF : "Je ne suis candidat à rien, je ne suis pressenti pour rien" jure le président de la SNCF

Par latribune.fr  |   |  293  mots
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Selon l'AFP le gouvernement chercherait à écarter Henri Proglio de la présidence d'EDF en février, une date qui coïncide avec la fin de mandat de Guillaueme Pepy

Alors que le nom de Guillaume Pepy ressort pour prendre les rênes d?EDF à la place d?Henri Proglio, le président de la SNCF a assuré ce vendredi sur France 2 qu?il n?est "candidat à rien" et "pressenti pour rien". Selon l?AFP qui cite deux sources proches du dossier ayant requis l?anonymat, le gouvernement a réactivé le scénario d'un débarquement anticipé d?Henri Proglio, éclaboussé par des fuites embarrassantes sur la coopération nucléaire avec la Chine, "Cette fois-ci, l'Etat est décidé et veut aller au bout. Le calendrier, c'est qu'il parte après les résultats annuels, fin février ou début mars", selon l'une de ces personnes, proche du gouvernement, alors que son par son mandat court jusqu?à fin 2014. La date du départ anticipé coïncide avec la fin du mandat du patron de la SNCF.

Une cote énorme au gouvernement
En août, le Parisien avait déjà évoqué le scénario. "L'information est sans fondement", avait alors déclaré les services du Premier ministre, tandis que l'Elysée faisait état de "rumeurs".

Pour autant Guillaume Pepy est très apprécié au gouvernement et à l?Elysée où beaucoup le verrait bien prendre la tête d?EDF. Guillaume Pepy a réussi à placer au gouvernement plusieurs cadres qu'il a formé àla SNCF, dont Pierre Cunéo, nommé directeur de cabinet de la ministre de l'Ecologie Delphine Batho, mais aussi David Azéma, son ancien numéro deux, à la tête de l'agence des participations de l'Etat. En outre, il peut compter sur l'appui de Louis Gallois, nommé par le gouvernement commissaire général à l'investissement, et dont Guillaume Pepy a été le numéro deux à la SNCF.