EDF confirme ses objectifs 2014 après des bénéfices en hausse

Par latribune.fr  |   |  229  mots
En février, EDF avait annoncé qu'il réduirait progressivement ses investissements et continuerait à maîtriser ses coûts afin de générer une trésorerie positive après dividendes en 2018, en excluant le déploiement du compteur communicant Linky. (Photo : Reuters)
Le géant de l'électricité affiche de solides résultats au premier semestre, grâce à la diminution des dépenses d'exploitation et la production accrue de ses centrales nucléaires en France et en Grande-Bretagne, qui ont compensé un hiver doux..

EDF a confirmé jeudi ses objectifs pour 2014 après la publication de bénéfices en hausse au 1er semestre. Sur les six premiers mois de l'année, le bénéfice net du producteur français d'électricité a augmenté de 8,3% à 3,1 milliards d'euros, pour un chiffre d'affaires en repli de 3,8% à 36,1 milliards, affecté par des conditions météorologiques défavorables qui ont pesé sur la demande d'énergie.

En excluant la filiale italienne Edison, l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) a progressé de 5,6% à 9,2 milliards d'euros, et de 5,3% à périmètre et taux de change constants.

Grâce au nucléaire et aux tarifs

Ces "bons résultats" s'expliquent, selon lui, par "une production nucléaire en hausse, en France et en Grande-Bretagne", mais aussi "une discipline financière rigoureuse avec une baisse de nos coûts de 1,8% en France".

Dans l'Hexagone, la production d'électricité nucléaire a progressé sur 1,6 térawattheure (TWh) sur le semestre, à 208,8 TWh. Elle devrait s'établir entre 410 et 415 TWh sur l'ensemble de l'année.

Réduction des investissements

En février, EDF avait annoncé qu'il réduirait progressivement ses investissements et continuerait à maîtriser ses coûts afin de générer une trésorerie positive après dividendes en 2018, en excluant le déploiement du compteur communicant Linky.

Cette année, le groupe vise un montant d'investissements nets compris entre 13 et 13,5 milliards d'euros.