CGG repousse l'offre de rachat à 1,5 milliard d'euros du parapétrolier français Technip

Par latribune.fr  |   |  213  mots
Technip est en pleine expansion. Le groupe parapétrolier français a annoncé jeudi 13 novembre avoir remporté un contrat auprès de la compagnie pétrolière américaine Anadarko Petroleum pour l'exploitation d'un gisement situé dans le golfe du Mexique.
Technip a annoncé avoir proposé 1,5 milliard d'euros au groupe français CGG. Ce dernier aurait refusé jugeant le prix proposé trop faible et craint des cessions d'actifs, selon Le Figaro.

Pas de fusion Technip-CGG en vue. Le groupe français CGG (ancien CGG Veritas), spécialisé dans l'exploration des sous-sols, a repoussé une approche du groupe français Technip, spécialiste de l'ingénierie et de la construction pour l'industrie de l'énergie, considérant que les conditions n'étaient pas réunies pour y donner suite. Technip a confirmé, jeudi 20 novembre, avoir proposé au groupe CGG de le racheter pour 1,5 milliard d'euros.

Cessions d'actifs

L'ancien CGG Veritas aurait refusé pour deux raisons, selon une information du Figaro parue jeudi 20 novembre: l'offre de Technip prévoyait des cessions d'actifs de CGG, notamment de sa flotte bateaux. D'autre part, le prix fixé par Technip (conseillé par le Crédit Agricole et Deutsch Bank) aurait été jugé trop faible. En outre, toujours selon Le Figaro, l'État surveillerait de près les deux entreprises, dont BPI France est actionnaire: une fusion "pourrait avoir des conséquences sociales" mal vues par "les pouvoirs publics".

CGG est en situation difficile, rappelle Le Figaro. Il prévoit de supprimer 10% de ses effectifs. En cause, les impacts négatifs du recul du cours du brut, qui connaissent une forte chute depuis septembre 2014, poussant les principales compagnies pétrolières à repousser leurs investissements.

(Mis en ligne à 8h19/ Mis à jour à 9h25)