EDF prêt à céder partiellement sa filiale RTE ?

Par latribune.fr (avec Reuters)  |   |  199  mots
Bien qu'elle soit une filiale à 100% d'EDF, RTE est autonome en matière de gouvernance, d'investissements et de stratégie, conformément à la réglementation européenne.
D'après l'agence Bloomberg, le premier producteur d'électricité de France pourrait décider d'ouvrir le capital de sa filiale, valorisée jusqu'à 15 milliards d'euros. Mais rien ne se fera sans l'accord du gouvernement.

Une option parmi d'autres. EDF étudie des possibilités d'évolution de sa filiale RTE, en charge du réseau public de transport d'électricité, qui pourraient inclure la vente d'une participation dans l'opérateur du réseau de transport d'électricité français ou une scission partielle, rapporte vendredi 23 janvier l'agence Bloomberg.

Valorisée 15 milliards d'euros

Selon Bloomberg, qui cite des sources au fait du dossier, EDF a pris conseil sur la structure et l'agenda d'une éventuelle opération mais n'a pas encore pris de décision. Une alliance avec un industriel européen ferait aussi partie des options envisagées pour RTE, dont la valorisation atteindrait jusqu'à 15 milliards d'euros, d'après l'agence de presse.

EDF étant détenu à 84,5% par l'Etat, une ouverture du capital de RTE ne pourrait avoir lieu sans l'aval de l'exécutif. La loi impose en outre que la totalité du capital de RTE soit détenue par EDF, l'Etat ou d'autres entreprises ou organismes appartenant au secteur public.

Le ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, avait indiqué en octobre que le gouvernement français souhaitait ouvrir le capital d'entreprises publiques de réseaux pour leur permettre de financer des projets et des investissements.