Comment Londres veut mieux respirer

Par César Armand  |   |  254  mots
Le maire de Londres s'est engagé à améliorer la qualité de l'air dans sa ville en limitant les émissions de GES et le rejet de particules fines. (Crédits : iStock)
OBJECTIF ZÉRO CARBONE : LES VILLES MODÈLES 3/6. La capitale britannique s'est notamment engagée en octobre 2017 à respecter les "standards d'or" de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Des bâtiments neufs zéro carbone d'ici à 2030, et l'ensemble des immeubles à l'horizon 2050 : c'est l'engagement pris par Sadiq Khan, le maire de Londres, le 28 août dernier dans le cadre du C40, l'association qui regroupe les plus grandes métropoles mondiales. Le maire s'inscrit ainsi dans la continuité de son adhésion, début octobre 2017, au réseau Respire la vie, une initiative conjointe de l'ONU et de l'OMS recommandant de ne pas dépasser 10 microgrammes de particules fines par mètre cube.

Au plan national, l'élu a instauré, début 2017, un fonds de 20 millions de livres sur dix ans pour améliorer la qualité de l'air.

Le BTP, troisième industrie émettrice de gaz à effet de serre au Royaume-Uni

Le premier appel à projet, qui sera clos le 11 janvier 2019, est doté de 6 millions de livres. Une disposition concerne l'inspection des chantiers pour s'assurer qu'ils utilisent des machines peu polluantes, le BTP étant, au Royaume-Uni, la troisième industrie émettrice de gaz à effet de serre. Une autre disposition prévoit de doter quatre écoquartiers de 500.000 livres chacun.

Il existe aussi un programme intitulé Re:New visant à rénover davantage de logements. Selon les chiffres officiels, au 1er janvier 2017, 127.500 maisons londoniennes ont vu leur efficacité énergétique s'améliorer suite aux travaux, économisant 46.000 tonnes de CO2 par an.

Un fonds Better Boilers, doté d'1 million de livres sterling, a également vu le jour pour changer les vieilles chaudières. Enfin, 50 audits sont en cours dans les écoles primaires, avec un budget d'un million de livres.