EDF annonce des dépréciations d'actifs de 2,3 milliards d'euros

Par latribune.fr  |   |  316  mots
EDF "confirme son ambition de cash flow positif en 2018 après dividendes".
Les dépréciations concernent le Royaume-Uni, l'Italie, la Pologne et les Etats-Unis principalement, mais EDF assure que cela n'affectera pas son résultat net. En bourse, le titre du groupe gagnait plus de 9% en Bourse, jeudi matin.

Publié le 10/12/2015 à 07:29. Mis à jour le 10/12/2015 à 09:48.

EDF a annoncé mercredi des dépréciations d'actifs supplémentaires d'environ 2,3 milliards d'euros pour le 2e semestre, tout en révisant à la hausse un objectif financier, deux jours après l'annonce de sa sortie du CAC 40.

Les "pertes de valeur concernent principalement le Royaume-Uni, l'Italie, la Pologne et la participation d'EDF dans CENG aux Etats-Unis", explique EDF dans un communiqué publié à l'issue d'un conseil d'administration.

"Ces dépréciations sont sans impact ni sur la trésorerie du groupe ni sur le résultat net courant utilisé pour la détermination du dividende", est-il précisé.

EDF table sur une hausse de la croissance de son EBITDA

Cette décision est prise dans le cadre de la revue stratégique des actifs de production d'énergie à partir de combustibles fossiles en Europe continentale, annoncée en juillet 2015. Par ailleurs, EDF "table désormais sur une croissance organique de son EBITDA  (Bénéfices Avant Intérêts, Impôts et Amortissements) d'au moins 3% en 2015 contre 0 à 3% précédemment".

Le groupe "confirme son ambition de cash flow positif en 2018 après dividendes" et table sur "des investissements nets d'un montant maximum de 10,5 milliards d'euros en 2018 hors nouveaux développements".

Enfin EDF estime que ses coûts opérationnels devraient atteindre en 2018 "un montant inférieur de 700 millions d'euros par rapport à la base de coûts 2015".

La sortie d'EDF du CAC 40, l'indice phare de la bourse de Paris, a été annoncée lundi, sur fond d'incertitudes autour du géant français de l'énergie: sur la maintenance lourde de ses réacteurs nucléaires français, la faisabilité du nouveau réacteur EPR en chantier à Flamanville (Manche), ou bien sur sa capacité à intégrer l'activité réacteurs d'Areva, en cours d'acquisition.

Pourtant les investisseurs ont bien accueilli les dernières annonces du groupe. Le titre EDF grimpait de 9.24% à 9h47.

(Avec AFP)