General Electric paie cher son recentrage vers l'industrie

Par latribune.fr  |   |  242  mots
Le chiffre d'affaires, en baisse de 12,5% à 29,34 milliards de dollars, s'est établi sous le consensus qui était de 34,23 milliards.
Le conglomérat industriel américain a essuyé une lourde perte de 13,57 milliards de dollars au premier trimestre, en raison de la vigueur du dollar et de lourdes charges de cessions liées à son recentrage vers l'industrie.

General Electric a, sans surprise, fait état d'une lourde perte au titre du premier trimestre. Le conglomérat industriel américain a essuyé quelque 13,6 milliards de dollars de perte (12,5 milliards d'euros), sous le coup de charges de restructuration de 16 milliards de dollars (14,8 milliards d'euros) liées à la cession, annoncée la semaine dernière, de l'essentiel de GE Capital, sa filiale financière.

Effets de change

L'entreprise, présente dans de nombreux pays à travers le monde, est également affectée par l'appréciation du dollar qui a rogné ses bénéfices d'environ 950 millions de dollars, selon un communiqué publié vendredi 17 avril.

Hors impact de la cession, le groupe précise que son bénéfice opérationnel par action ressort à 0,31 dollar alors que les analystes financiers avaient anticipé 0,30 dollar selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S. Au premier trimestre 2014, GE avait dégagé un bénéfice net de 3 milliards de dollars. Mais depuis, le groupe dirigé par Jeffrey Immelt a entrepris d'écrire un nouveau chapitre de son histoire.

Recul du chiffres d'affaires

Le chiffre d'affaires, en baisse de 12,5% à 29,34 milliards de dollars, s'est établi sous le consensus qui était de 34,23 milliards.

La stratégie de recentrage vers l'industrie, qui a conduit au rachat récent des activités énergétiques du groupe industriel français Alstom, semble toutefois porter ses fruits puisque cette division a enregistré un bond de 9% sur un an de ses bénéfices trimestriels.