L’Ademe change de président

Par latribune.fr  |   |  324  mots
À 41 ans, Arnaud Leroy, qui a été militant écologiste chez les Verts (dont il a été le secrétaire général au Parlement européen), a déjà siégé à la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire ainsi qu'à la commission des affaires européennes de l'Assemblée nationale. (Crédits : Reuters)
Arnaud Leroy, ex-député PS, puis porte-parole d’Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle, prend la tête de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).

Comme cela était attendu -l'annonce en avait été faite par l'Élysée en février-, c'est Arnaud Leroy qui remplace Bruno Léchevin à la tête de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). Cette nomination, approuvée par les commissions compétentes de l'Assemblée nationale et du Sénat, a été officialisée ce mercredi 14 mars en Conseil des ministres.

Traditionnellement baptisée « bras armé de l'État en matière d'environnement », l'établissement public, placé sous la tutelle des ministères de la Transition écologique et de l'Enseignement supérieur, participe en effet à la mise en oeuvre des politiques publiques dans les domaines de l'environnement, de l'énergie et du développement durable et de l'aide au financement de projets.

L'Ademe dispose d'un budget d'environ 500 millions d'euros essentiellement composé de dotations de l'États et emploie environ un millier de collaborateurs. La gestion de ses comptes avait été pointée début 2017 par les magistrats de la Cour des comptes, qui lui reprochent d'engager plus de dépenses que son budget ne le permet.

Début de carrière politique chez les Verts

C'est un diplômé en droit maritime et protection de l'environnement qui remplace l'ancien syndicaliste et ex-médiateur de l'énergie nommé en 2013 par François Hollande. À 41 ans, Arnaud Leroy a siégé à la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire ainsi qu'à la commission des affaires européennes de l'Assemblée nationale.

D'abord militant écologiste chez les Verts dont il a été le secrétaire général au Parlement européen, il quitte ce parti pour le PS en 2005 sur fonds de désaccord sur le traité de Constitution européen.

Ancien député (PS) des Français de l'étranger, il a été le porte-parole d'Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle et est membre du bureau exécutif de la République en Marche.