L'État cédera jusqu'à 372 millions d'euros de titres Engie (ex-GDF Suez)

Par latribune.fr  |   |  213  mots
"Cette cession s'inscrit dans le cadre d'une politique de gestion active des participations de l'État", est-il précisé dans un communiqué.
L'État détient actuellement 33,24% du capital d'Engie et restera, à l'issue de cette opération, l'actionnaire de référence de l'entreprise.

L'Etat, qui cherche à réduire sa dette en cédant certains de ses actifs, va vendre jusqu'à 372 millions d'euros d'actions d'Engie (ex-GDF Suez), soit 0,9% du capital de la société, ont annoncé mardi 16 juin dans un communiqué les ministres de l'Économie et des Finances. L'objectif est de "dégager des recettes de cession aux conditions du marché et sans décote", ajoute le document.

"Cette cession s'inscrit dans le cadre d'une politique de gestion active des participations de l'État, qui doit permettre de préserver les intérêts patrimoniaux et stratégiques de l'État tout en dégageant des ressources pour contribuer à l'effort de désendettement et réinvestir dans des entreprises de secteurs porteurs de développement économique", souligne le communiqué.

L'État restera majoritaire

L'État détient actuellement 33,24% du capital d'Engie et restera, à l'issue de cette opération, l'actionnaire de référence de l'entreprise dont il détiendra plus du tiers des droits de vote au titre de la "loi Florange" sur les votes doubles.

Le ministre de l'Économie Emmanuel Macron avait annoncé en octobre 2014 que l'État, qui détient actuellement des participations dans 74 entreprises pour une valeur d'environ 110 milliards d'euros, allait céder 5 à 10 milliards d'euros d'actifs dans les 18 mois suivants.

(Avec AFP)