Le diesel au plus-bas depuis 5 ans

Par latribune.fr  |   |  361  mots
Le prix du litre a perdu 3,16 centimes en une semaine lui permettant d'atteindre un plancher depuis 2010.
Le carburant diesel se vend 1,0868 euro le litre, soit une baisse de 3,16 centimes depuis la semaine dernière. La baisse des cours du brut expliquent cette forte baisse.

Les prix des carburants ont fortement baissé la semaine dernière en France, celui du gazole atteignant même son niveau le plus bas depuis plus de cinq ans, entraîné par le repli des cours du pétrole brut, selon des chiffres officiels publiés lundi.

13e semaine de baisse consécutive

Le gazole, carburant le plus vendu dans le pays, valait en moyenne 1,0868 euro le litre, soit 3,16 centimes de moins que la semaine précédente, d'après les relevés hebdomadaires du ministère de l'Ecologie et de l'Energie.

Ce carburant enregistre ainsi sa 13e semaine consécutive de baisse et tombe à un niveau qu'il n'avait plus atteint depuis février 2010.

Le gazole représente plus de 80% des volumes de carburants vendus en France (80,2% en juillet), selon l'Union française des industries pétrolières (Ufip), reflétant la prévalence des véhicules à moteur diesel dans le parc automobile français.

La baisse du sans plomb, encore plus forte

Les prix de l'essence sans plomb ont reculé encore plus nettement, atteignant des plus bas depuis début février 2015.

Le litre d'essence sans plomb 95 valait ainsi en moyenne 1,3173 euro, en repli de 4,66 centimes, tandis que l'essence sans plomb 98 était vendue en moyenne 1,3894 euro le litre, en diminution de 4,13 centimes.

Si les cours du pétrole brut se sont redressés en fin de semaine dernière, en moyenne hebdomadaire, le prix du baril de Brent de la mer du Nord est tombé à 42,70 dollars, contre 46,79 dollars la semaine précédente, selon l'Ufip.

"Le marché est toujours dominé par le fort déséquilibre entre une surabondance de l'offre" et une demande fragile, a commenté une porte-parole de l'organisation professionnelle.

La Chine tire les prix vers le bas

La semaine dernière, le tumulte des marchés financiers en Chine, deuxième consommateur mondial de pétrole, a relancé les craintes concernant la vigueur de la croissance dans les économies émergentes. Dans le même temps, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se refuse toujours à abaisser son plafond théorique de production et l'offre montre peu de signes d'affaiblissement aux Etats-Unis et en Russie.

(Avec AFP)