Les anomalies de l'EPR de Flamanville concernent d'autres réacteurs

Par latribune.fr  |   |  305  mots
A l'occasion de la présentation du rapport annuel de l'ASN, Pierre-Franck Chevet a toutefois rappelé que, pour le régulateur, le contexte de sûreté nucléaire en France était aujourd'hui "préoccupant".
Lors d'une audition au Sénat, le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a déclaré que des discussions étaient en cours avec EDF "pour déterminer l'impact sur la sûreté de ces anomalies". L'ASN estime néanmoins que la situation en matière de sûreté nucléaire a été "globalement bonne" en France en 2015.

Alors que la question du niveau d'indemnisation versé à EDF pour compenser la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim est sujet à débat, Pierre-Franck Chevet,  le président de l'Autorité de sûreté nucléaire passait une audition au Sénat ce mercredi.

Selon lui, les anomalies détectés sur la cuve de l'EPR en cours de construction à Flamanville (Manche) concernent d'autres réacteurs nucléaires en exploitation en France.

Pour rappel, ces anomalies, annoncées en avril 2015, concernent le couvercle et le fond de la cuve de l'EPR dont l'acier contient par endroits une trop forte concentration de carbone, ce qui fragilise le matériau.

 L'ASN ne peut instruire tous les dossiers

"Actuellement, les recherches se poursuivent pour regarder dans les historiques de fabrication pour voir si cette anomalie (...) identifiée sur la cuve de l'EPR a pu concerner des composants en exploitation. La réponse est oui, il y en a", a déclaré Pierre-Franck Chevet lors d'une audition au Sénat.

"Actuellement nous sommes en discussions avec EDF pour voir quel est l'impact sur la sûreté de ces anomalies", a-t-il ajouté.

Par ailleurs, l'ASN a annoncé qu'elle ne pouvait instruire tous les dossiers.

Le contexte de sûreté nucléaire en France était "préoccupant".

La situation en matière de sûreté nucléaire a été "globalement bonne" en France en 2015, a  néanmoins déclaré le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

A l'occasion de la présentation du rapport annuel de l'ASN, Pierre-Franck Chevet a toutefois rappelé que, pour le régulateur, le contexte de sûreté nucléaire en France était aujourd'hui "préoccupant".

(Avec Reuters)