EPR de Flamanville : de nouveaux tests seront conduits sur la cuve du réacteur

Des tests seront menés jusqu'à la fin 2016, date à laquelle est aussi prévu un rapport définitif de l'Autorité de sûreté nucléaire sur la sécurité de l'EPR.
Lancé en 2004 et estimé à 3 milliards d'euros à l'origine, le projet de réacteur EPR de Flamanville a connu de nombreux retards. Le réacteur devait initialement entrer en service en 2012 et son coût a été revu à la hausse à plusieurs reprises.

Le programme d'essais est étendu mais pas de nouveaux délais pour la livraison. EDF et Areva ont annoncé mercredi 14 avril au soir qu'ils allaient procéder à des tests complémentaires pour vérifier la résistance de la cuve du réacteur EPR de Flamanville dans la Manche. Les deux groupes expliquent que ces tests additionnels ne remettent pas en cause le calendrier prévu pour le démarrage de l'EPR de Flamanville, à savoir le quatrième trimestre de 2018.

"Ces adaptations du programme d'essais conduisent à doubler le nombre d'éprouvettes qui seront analysées", explique l'électricien public dans un communiqué, ajoutant que l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait donné son feu vert pour ces nouveaux tests.

"Renforcer la robustesse de la démonstration"

L'anomalie dans cet équipement-clé d'une centrale nucléaire qui renferme le combustible, est liée à la présence d'une forte concentration en carbone à certains endroits, qui conduit à des propriétés mécaniques moins bonnes qu'attendu, notamment une moindre résistance.

"Les premières analyses effectuées sur deux pièces analogues à celles de Flamanville 3 ont montré, sur l'une d'entre elles, une extension du phénomène de ségrégation carbone au-delà de la mi-épaisseur", ont expliqué EDF et Areva.

"Ces premières analyses ont également permis de mieux caractériser la variabilité des principaux paramètres de fabrication entre les différentes pièces. Areva et EDF ont donc proposé d'étendre le programme d'essais à une troisième pièce pour renforcer la robustesse de la démonstration", ont-ils précisé.

Des tests seront du coup menés jusqu'à fin 2016, date à laquelle est aussi prévu un rapport définitif sur la sécurité de l'EPR.

Lancé en 2004 et estimé à 3 milliards d'euros à l'origine, le projet de réacteur EPR de Flamanville a connu de nombreux retards. Le réacteur devait initialement entrer en service en 2012 et son coût a été revu à la hausse à plusieurs reprises.

(Avec Reuters et AFP)

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Commentaires 3
à écrit le 16/04/2016 à 17:25
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"et son coût a été revu à la hausse à plusieurs reprises."...Combien cette merveille nous a t'elle couté?le sait on vraiment? en tous cas, apriori, pas le journaliste. Ou pire, auto censure?

à écrit le 15/04/2016 à 9:15
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Quelque analogie avec la BD Astérix et Cléopâtre, avec dans le rôle de l'Egypte antique la filière nucléaire française...

à écrit le 14/04/2016 à 21:03
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L'EPR de Flamanville a été effectivement lancé en décembre 2007. Celui lancé en 2004, c'est celui d'Olkiluoto en Finlande, qui devait commencer a me livrer du courant le 1° juillet 2009 ! ( et dont on ne sait pas s'il sera fini en...2018 !). Areva a...

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