Total va investir 350 millions de dollars en Bolivie

Par latribune.fr  |   |  307  mots
Les investissements de Total en Bolivie seront supérieurs de près de 70 millions d'euros à ceux de l'année passée.
L'entreprise française va investir 350 millions de dollars en Bolivie cette année. Des gisements stratégiques, qui fournissent une grande partie de l'Amérique du Sud...

Le groupe pétrolier français va investir 350 millions de dollars en 2015 en Bolivie pour le développement de champs gaziers. Un montant supérieur à celui consacré l'an dernier, afin de compenser les gisements en déclin qui approvisionnent le marché brésilien, a-t-il annoncé.

Augmentation des investissements

Le groupe français, associé au groupe énergétique russe Gazprom, exploite le méga-gisement d'Azero, et avec l'argentin Tecpetrol un autre méga-gisement, celui d'Aguio-Incahuasi, tous deux situés dans le sud-est du pays.

Les investissements de Total "s'élèvent à plus de 350 millions de dollars, soit un montant supérieur à celui de l'année passée où nous avions investi une somme de l'ordre de 270 à 280 millions de dollars", a indiqué le directeur général du groupe en Bolivie, Loïc Laurandel, cité par l'agence de presse bolivienne, ABI.

Total met les gaz en Bolivie

Pour le groupe français, la priorité est l'exploration du gisement d'Aquio-Incahuasi qui, selon de premières estimations, sera en mesure de produire à partir de 2016 environ 6,5 millions de mètres cubes par jour (MMCD) de gaz naturel.

Ce méga-gisement "est l'avenir de la Bolivie. Ce champ va certainement compenser le déclin (des réserves) de San Alberto, San Antonio et Itaù, où Total est partenaire avec le (brésilien) Petrobras"

Ces gisements approvisionnent surtout un marché brésilien très gourmand en énergie :   sur les 60 millions de mètres cubes de gaz naturel produits par la Bolivie chaque jour, 31 millions sont destinés au marché brésilien. Les 29 millions de mètres cubes restant, iront alimenter le marché argentin, à hauteur de 18 millions de mètres cubes; le reste servira à fournir la demande nationale.

L'exportation d'hydrocarbures est stratégique pour la Bolivie, dont l'économie devrait croître de 5% en 2015, soit un taux supérieur à ceux des pays voisins.

(Avec Reuters)