Montée de l’hybride et de l’électrique : comment la filière pétrole s’adapte

Par Article partenaire Enedis - Benjamin Hay  |   |  186  mots
La consommation des carburants augmentent légèrement, au contraire de la vente des véhicules électriques. (Crédits : Pixabay)
L’Union française des industries pétrolières livrait dernièrement son bilan 2017 et ses perspectives 2018, au terme d’une année où, face à la montée en puissance des motorisations « alternatives », la consommation de carburants routiers en France a tout de même légèrement augmenté (+0,5%).

C'est un peu le paradoxe, que ce chiffre de +0,5% de carburants consommés en France l'an dernier, avec, notamment, l'annonce dès la rentrée d'une hausse de 10% des taxes sur le diesel.

A y regarder de plus près, on note toutefois que les ventes de véhicules électriques ont connu deux premiers mois de 2018 compliqués (une situation quasi-inédite, tant le marché progresse régulièrement et significativement ces dernières années).

Selon l'association Avere France, en effet, « les ventes de véhicules électriques restent faibles en février par rapport à l'an passé, avec 2 071 modèles particuliers immatriculés, soit un recul de 8,81 % ».

Une baisse qui est néanmoins compensée, précise l'association, « par les bons résultats des segments utilitaires et hybrides rechargeables qui enregistrent respectivement 640 et 1 090 immatriculations, soit + 62,85 % et + 138,51 % par rapport à février 2017 ».

Et l'on revient aux carburants, l'essence en particulier, qui aurait peut-être un bel avenir devant elle avec le développement des motorisations hybrides.

Le président de l'Union française des industries pétrolières, Francis Duseux, fait le point sur les perspectives du secteur.