La SNCF encore " victime " d'un déraillement d'horaire

Par latribune.fr  |   |  276  mots
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Nouvelle "performance" de l'opérateur ferroviaire français : neuf heures de retard pour un TGV Perpignan-Paris. A peine moins que pour le Strasbourg-Port Bou du 27 décembre.

Des passagers d'un TGV Perpignan-Paris sont arrivés mardi matin à destination avec plus de neuf heures de retard, après avoir passé la nuit dans le train. L'entreprise publique, cible récemment de critiques en raison de retards à répétition, dit avoir informé les passagers en temps réel et proposé des solutions alternatives.

Le 27 décembre dernier, une succession d'incidents avait provoqué un retard de 15 heures pour les passagers d'un train entre Strasbourg et Port-Bou, à la frontière espagnole. Les 600 passagers s'étaient plaints d'un manque d'information et de confort durant l'attente et la SNCF avait promis des efforts.

Le Perpignan-Paris de 17h38, qui devait rallier la capitale lundi à 22h45, est arrivé mardi à 07h52, a dit un porte-parole de la SNCF, confirmant une information de RMC. Un accident à un passage à niveau sur le trajet a poussé l'entreprise à arrêter le train en gare de Montpellier peu après le départ. La voie n'a été libérée qu'après minuit mais le train n'a pu repartir avant le milieu de la nuit en raison de travaux d'infrastructure sur la ligne.

La SNCF a proposé aux clients de rentrer à Perpignan ou d'être hébergés et de repartir le lendemain avec le même billet, ou de rester dans le TGV et d'arriver en début de matinée à Paris. Sur 680 passagers, quelque 150 ont décidé de rester et ont reçu un dîner et un petit-déjeuner dans le train, a dit un porte-parole. "Il y a eu une prise en charge complète. L'information s'est faite dès qu'on a su qu'il y aurait un retard important", assure l'entreprise ferroviaire