Ryanair : il n’y a pas eu « de manquements aux règles de sécurité » (gouvernement français)

Par latribune.fr  |   |  306  mots
Le ministre français des transports, Frédéric Cuvillier a indiqué dans un communiqué que les contrôles concernant Ryanair n'avaient pas à ce jour révélé de manquements particuliers aux règles de sécurité. Il demande des éclaircissements sur la véracité des allégations faites sur la sécurité de la compagnie à bas coûts.

Alors que certains pilotes de Ryanair ont relancé la sécurité de Ryanair, le ministère des transports français, Frédéric Cuvillier a rappelé dans un communiqué que « Ryanair est une compagnie aérienne de droit irlandais, qui est à ce titre soumise aux règles de sécurité européennes, établies par l'Agence Européenne de Sécurité Aérienne. Le respect de ces règles est contrôlé par l'Irish Aviation Authority (IAA) ». Il a ajouté : « En France comme en Irlande, le niveau de sécurité aérienne est conforme aux standards européens de sécurité, qui figurent eux-mêmes parmi les plus élevés du monde. Cela implique que les autorités de l'aviation civile effectuent chaque année de nombreuses inspections de piste sur les compagnies qui font escale dans leurs aéroports. Ryanair, comme les autres compagnies, est soumise à ces contrôles rigoureux, qui n'ont pas à ce jour révélé de manquements particuliers aux règles de sécurité par cette compagnie. »

Eclaircissements

Néanmoins, Frédéric Cuvillier entend obtenir les éclaircissements nécessaires sur la véracité des allégations selon lesquelles des pilotes seraient dissuadés de rendre compte d'incidents « De telles pratiques, si elles étaient confirmées, seraient préoccupantes et révèleraient une violation des règles applicables », a-t-il déclaré.

Ryanair dans le collimateur

 Le ministre rappelle par ailleurs dans ce contexte son attachement à la protection sociale des salariés du transport aérien, et sa volonté d'éviter le dumping social en Europe. Il a pris des mesures pour faire respecter le droit social français par les compagnies ayant une base en France. La compagnie à bas coûts est en effet dans le collimateur du gouvernement. En juin, il avait tiré à boulets rouges contre Ryanair sur ses pratiques sociales.