MH370 : le leader de l'opposition malaisienne accuse les autorités de dissimulation

Par latribune.fr  |   |  212  mots
"Je crois que le gouvernement en sait davantage que nous". Certes "nous ne disposons pas d'équipements sophistiqués comme ceux des Etats-Unis ou de la Grande-Bretagne, mais nous avons cependant les capacités de défendre nos frontières", a déclaré le leader de l'opposition malaysienne.
Selon Anwar Ibrahim, ex-vice Premier ministre, le système radar malaisien aurait forcément détecté le changement de cap du Boeing disparu.

Le dirigeant charismatique de l'opposition malaisienne n'y va pas par quatre chemins. Dans un entretien au quotidien britannique The Daily Telegraph, Anwar Ibrahim se dit "déconcerté" que le système radar Marconi - dont il a doté la Malaisie lorsqu'il était ministre des Finances en 1994 - n'ait pas détecté immédiatement le changement de cap de l'appareil.

"Je crois que le gouvernement en sait davantage que nous". Certes "nous ne disposons pas d'équipements sophistiqués comme ceux des Etats-Unis ou de la Grande-Bretagne, mais nous avons cependant les capacités de défendre nos frontières"

"Impossible, infaisable"

Il a ainsi estimé "non seulement inacceptable, mais impossible, non faisable" que l'appareil puisse traverser "au moins quatre" provinces malaisiennes sans être détecté.

Cet ancien vice Premier ministre a en outre pris la défense du pilote de l'avion, Zaharie Ahmed Shah, 53 ans, qui est également un ami personnel et un membre de son parti politique: "il n'aurait pas pu dissimuler les lectures radar. Il n'aurait pas pu ordonner aux forces aériennes de rester complètement silencieuses", a-t-il affirmé.

Le leader de l'opposition a été condamné en appel début mars pour avoir eu des relations sexuelles avec un ex-conseiller, un crime passible de 20 ans de prison en Malaisie.