Pepy promet une SNCF "dans le vert" au premier semestre

Par latribune.fr  |   |  335  mots
Guillaume Pepy estime le surcoût de la grève de juin à 170 millions d'euros (Photo: Reuters)
A trois jours de la publication des résultats semestriels de la SNCF, son président se montre confiant. L'entreprise enregistrerait une hausse de son chiffre d'affaires au premier semestre.

La SNCF serait de nouveau sur de bons rails. C'est du moins ce que son président Guillaume Pepy affirme ce lundi. trois jours avant la publication des résultats semestriels de l'entreprise, il assure que la SNCF "sera dans le vert". 

Au premier trimestre 2014, la SNCF a réalisé un chiffre d'affaires de 7,9 milliards d'euros, enregistrant une hausse de 0,8%. Un progrès notamment dû à la croissance de l'activité de location d'espaces en gare et le développement de son activité à l'étranger (via sa filiale Keolis qui a décroché plusieurs contrats outre-Manche, entre autres). 

La grève de juin : des effets pas si dévastateurs

Quant à la longue grève du mois de juin qui concernait la réforme ferroviaire, elle n'a pas plombé les comptes de l'entreprise, même si le surcoût engendré par le conflit n'est pas négligeable :

"S'il n'y avait pas eu cette grève d'environ dix jours, on aurait fait notre budget, mais la grève a coûté 170 millions d'euros, cela représente l'équivalent de dix trains tout neufs par exemple pour l'Île-de-France", a déclaré Guillaume Pepy sur France 2.

Lundi, le président de la SNCF a également indiqué la volonté de la société de chemins de fer d'appliquer des baisses tarifaires sur les TGV :

"On fait des expériences de baisses des prix. Par exemple en Bretagne, on baisse les premiers prix de 15 à 20% pour voir si avec un TGV moins cher il y a plus de passagers. On commence, c'est plutôt encourageant."

"La SNCF tient sa dette"

Autre point positif, "la SNCF tient sa dette. Notre dette est plutôt en décroissance qu'en augmentation", a précisé Guillaume Pepy.

Ces bonnes nouvelles arrivent à point nommé pour l'entreprise publique. En 2013, elle avait accusé une perte de nette de 180 millions d'euros en raison d'une révision drastique en baisse de la valeur comptable de son parc de rames TGV. Le montant de cette dépréciation s'élève à 1,4 milliard d'euros.