Près d'un tiers des vols easyJet annulés ce mercredi

Par latribune.fr (avec AFP)  |   |  325  mots
Comme la semaine passée, Lyon sera fortement touché par la grève avec 20 vols annulés. Les autres annulations concernent Nice (6), Toulouse (4) et Lille (2).
EasyJet a annoncé mardi 30 décembre dans un communiqué que 70 vols seraient affectés par le mouvement social, principalement dans les aéroports parisiens de Roissy Charles-de-Gaulle (24 annulations) et Orly (14).

Nouvelle grève et nouvelles annulations. La compagnie aérienne low cost easyJet a déprogrammé 30% de ses vols de et vers la France mercredi 31 janvier en raison d'une grève de deux jours menée par ses hôtesses et stewards français, une semaine après la précédente.

Les deux syndicats SNPNC-FO et Unac protestent contre l'instabilité des plannings et la baisse de 25% du bonus annuel distribué sous formes d'actions aux salariés. Ils ont déposé un préavis de grève pour le 31 décembre et le 1er janvier.

70 vols affectés

EasyJet a annoncé mardi 30 décembre dans un communiqué que 70 vols seraient affectés par le mouvement social, principalement dans les aéroports parisiens de Roissy Charles-de-Gaulle (24 annulations) et Orly (14). La compagnie britannique à bas coût "opèrera 166 vols depuis et vers la France", a-t-elle précisé à l'AFP.

Comme la semaine passée, Lyon sera fortement touché par la grève avec 20 vols annulés. Les autres annulations concernent Nice (6), Toulouse (4) et Lille (2).

Concernant la journée de jeudi 1er janvier, 68 vols sont concernés, a précisé une porte-parole de la compagnie aérienne.

Reprise du dialogue social

Direction et syndicats ont renoué le dialogue mardi après-midi lors d'une conférence téléphonique, mais sans succès.

"La discussion n'a pas permis de lever le préavis pour le 31 et le 1er", a indiqué à l'AFP Laurent Nicolas du SNPNC-FO, syndicat majoritaire chez les hôtesses de l'air et stewards français d'easyJet.

L'Unac avait affirmé avant même la reprise du dialogue que la grève serait "maintenue quoi qu'il arrive", selon sa déléguée Laeticia Oulaitoh, qui ne s'attendait à aucune concession de la part de l'entreprise. La direction aurait, selon elle, adressé un courrier à l'ensemble des salariés français pour expliquer qu'elle ne renoncerait pas à la baisse du bonus annuel, décidée à cause d'un mauvais taux de "satisfaction" clients.