Crash AirAsia : les recherches interrompues, l'avion pourrait avoir décroché

Par latribune.fr (avec AFP et Reuters)  |   |  303  mots
Pour les experts, l'avion s'est probablement désintégré au contact avec la surface de l'eau.
Des centaines de personnes, secouristes, militaires et policiers, sont sur le pied de guerre en attendant une amélioration de la météo. Six corps ont déjà été repêchés.

Une interruption momentanée des recherches. Le mauvais temps empêchait mercredi 31 décembre les secouristes indonésiens de reprendre leurs opérations pour recouvrer les corps des personnes qui se trouvaient à bord du vol QZ8501 d'AirAsia qui a plongé dimanche 28 décembre dans la mer de Java.

"Nous faisons face à du mauvais temps. Les pluies et les vents nous empêchent de reprendre ce matin les opérations de recherches" qui avaient été suspendues pour la nuit, a déclaré à l'AFP le coordinateur chargé des secours pour l'armée de l'air, S.B. Sypriyadi.

Des centaines de personnes, secouristes, militaires et policiers, sont sur le pied de guerre en attendant une éclaircie.

Six corps déjà repêchés

Sur les 162 passagers que transportait l'Airbus A320-200, six corps, dont celui d'une hôtesse de l'air en uniforme, ont déjà été récupérés par les secours, selon le directeur des opérations de recherches et de secours, Bambang Soelistyo. Ils seront transportés "dès que le mauvais temps se lève jusqu'à Pangkalan Bun", la localité disposant d'une piste d'atterrissage la plus proche du lieu du crash.

Plusieurs pièces arrachées à l'appareil ont également été retrouvées, dont une porte de l'Airbus. Pour les experts, l'avion s'est probablement désintégré au contact avec la surface de l'eau.

Un gel des instruments évoqué

L'avion, qui s'était vu refuser l'autorisation de monter à une altitude de 32.000 à 38.000 pieds pour éviter les mauvaises conditions météorologiques, pourrait avoir suivi une trajectoire ascendante à une vitesse insuffisante, ce qui l'aurait fait décrocher, estiment des pilotes de ligne, qui s'appuient sur des données radar obtenues auprès de la Malaisie.

L'hypothèse d'un gel des instruments de bord, ayant fourni des informations erronées aux pilotes, est également évoquée.