Les pistes Nord de l'aéroport parisien de Roissy-Charles de Gaulle, situées à proximité de Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne), où les deux suspects de l'attentat contre le journal Charlie Hebdo sont retranchés, sont rouvertes aux atterrissages depuis le début d'après-midi.

Les avions ne pouvaient plus atterrir sur ces deux pistes vendredi matin en raison de la présence d'hélicoptères de la gendarmerie nationale à basse altitude et d'un potentiel risque de collision. La présence d'hélicoptères a occasionné plusieurs remises de gaz des pilotes en phase d'atterrissage, a-t-on expliqué à La Tribune. Les décollages y étaient en revanche opérés normalement. L'aéroport de Roissy disposant de quatre pistes, les atterrissages étaient donc regroupés sur le doublet de pistes sud.

Vigipirate au maximum

Une opération des forces d'élite françaises est en cours depuis vendredi matin pour "neutraliser" les frères Kouachi, deux jihadistes français soupçonnés du massacre de 12 personnes au journal Charlie Hebdo, retranchés dans une entreprise au nord-est de Paris avec un otage. Trois hélicoptères étaient en survol stationnaire au-dessus du site de l'intervention sous état de siège, une imprimerie dans la zone industrielle de Dammartin-en-Goële, commune de 8.000 habitants à une vingtaine de kilomètres de l'aéroport de Roissy.

Dans les aéroports parisiens, le plan Vigipirate est alerte maximale depuis plusieurs années explique une porte-parole d'ADP. Depuis mercredi, si les contrôles aux postes d'inspection filtrage et de douane restent inchangés, la Préfecture a activé un renforcement des moyens humains de la police de l'air et des frontières (PAF) et de la gendarmerie des transports aériens (GTA), sans préciser le nombre. Par ailleurs, des appels à la vigilance sont diffusés dans l'aéroport.. Les voitures ne peuvent stationner à proximité des terminaux.