Uber veut créer 50.000 postes en Europe

Par latribune.fr (avec Reuters)  |   |  207  mots
Uber veut se réconcilier avec l'Europe, où la société est largement contestée.
Le spécialiste controversé des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) a annoncé, dimanche, 50.000 emplois en Europe cette année, dans les villes prêtes à nouer des accords avec la société.

Uber promet 50.000 postes en Europe en 2015. Telle est l'annonce du PDG de la société américaine de service de voiturage, dimanche 20 janvier à Munich. La condition? Que les maires des villes européennes soient plus tendres avec le groupe, qui n'est plus seulement décrié par les chauffeurs de taxi. "Nous voulons faire de 2015 l'année au cours de laquelle nous nouons de nouveaux partenariats avec les villes européennes", a déclaré Travis Kalanick, également co-fondateur d'Uber.

Uber veut repartir de l'avant

La société, présente dans environ 250 villes à travers le monde, est notamment contestée dans de nombreux pays. En France, par exemple, les taxis dénoncent une concurrence déloyale. Le dernier revers en date subi par Uber remonte à une dizaine de jours, quand la Cour constitutionnelle de Karlsruhe, plus haute juridiction d'Allemagne, a refusé d'examiner un recours d'Uber contre son interdiction à Hambourg.

Les ripostes d'Uber

Le PDG Travis Kalanich se défend en affirmant qu'Uber a créé des milliers d'emploi à temps plein ou partiel, dans les villes où la société peut faire tourner ses services. La dernière levée de fonds d'Uber, entreprise créée il y a quatre ans, valorisait cette dernière à 40 milliards de dollars, soit 34,6 milliards d'euros.