"Allah Akbar" écrit sur un avion d'Easyjet à Roissy

Par latribune.fr  |   |  315  mots
Des graffitis en arabe ont été découverts sur quatre avions de la compagnie britannique Easyjet et un avion de la compagnie espagnole Vueling dans des aéroports français, dont au moins un "Allah Akbar", selon des sources policières et aéroportuaires.

Trois cas ont été constatés à l'aéroport de Lyon (centre-est), et deux cas à Roissy-Charles-de-Gaulle, près de Paris, selon une source policière.

Une des hypothèses privilégiées par les enquêteurs est que ces inscriptions aient été inscrites avant l'arrivée de ces avions sur les plateformes aéroportuaires françaises, a-t-elle ajouté. Mais elles posent quand-même des questions sur le niveau de sécurité dans les aéroports.

A Roissy, le 24 novembre, l'inscription "Allah Akbar" a été notamment retrouvée sur la trappe à carburant d'un appareil d'Easyjet , arrivé la veille de Budapest, a affirmé une source aéroportuaire. Elle a été effacée avant que les passagers embarquent.

Un phénomène qui dure depuis plusieurs mois

La compagnie britannique, qui dessert 17 aéroports sur le territoire français, a reconnu qu'un "petit nombre" de graffitis en arabe avait été constaté en France sur des avions de la compagnie "dans les deux dernières semaines". Elle n'a pas précisé à l'AFP la signification de ces inscriptions qui ne sont, selon elle, pas toutes en arabe.

"Notre équipe de sécurité est habituée à évaluer toute menace potentielle" et ces graffitis n'ont pas été "considérés comme un problème de sécurité tant par nous que par les autorités", ajoute-t-elle dans un communiqué.

Selon une source proche du dossier, ces graffitis ne sont "pas un phénomène lié aux attentats" du 13 novembre qui ont ensanglanté Paris et sa banlieue. "Cela fait plusieurs mois que de temps en temps ça arrive, y compris sur d'autres compagnies", a-t-elle indiqué.

Vendredi, le préfet délégué pour la sécurité et la sûreté des aéroports de Roissy et du Bourget, Philippe Riffaut, a indiqué que les autorisations de travail des 86.000 personnes travaillant dans la "zone réservée" des aéroports parisiens allaient être examinées.