Course contre la montre pour XL Airways

Par latribune.fr  |   |  313  mots
(Crédits : Marko Djurica)
Les candidats à la reprise de XL Airways ont jusqu'à samedi 28 septembre à midi pour déposer une offre de reprise de tout ou partie de l'activité de la compagnie aérienne en difficulté financière.

Les candidats à la reprise de XL Airways ont jusqu'à samedi 28 septembre à midi pour déposer une offre de reprise de tout ou partie de l'activité de la compagnie aérienne en difficulté financière. Hier celle-ci a été placée en redressement judicaire assortie d'une période d'observation de un mois. Une audience se tiendra dès le 2 octobre. A cours de cash, la compagnie risque d'arrrêter ses vols d'ici à la fin de la semaine. Comme dans le cas d'Aigle Azur, ce délai lié au niveau de trésorerie de XL est extrêmement court.

Cinq jours pour faire un miracle

"On va se battre dans les jours qui viennent. On a jusqu'à samedi midi pour déposer des offres au tribunal de commerce de Bobigny. On a 5 jours pour faire un miracle", a déclaré le PDG de XL Airways Laurent Magnin, à la sortie de l'audience.

Les "actionnaires (la holding française DreamJet, NDLR) ont fait une proposition au groupe Air France", a-t-il ajouté et "le gouvernement, les actionnaires, les équipes de Ben Smith (le directeur général d'Air France-KLM, NDLR) doivent évaluer dans les 48 heures s'il y a une capacité de sauvetage d'XL Airways". La compagnie a besoin de 35 millions d'euros pour repartir et mettre à bien son plan à cinq ans qu'elle avait lancé il y a quelques mois.

Problématique sociale

Pour autant, dans l'hypothèse d'une reprise par Air France, la problématique sociale sera la même que celle du dossier Aigle Azur. Air France devrait en effet reprendre des branches autonomes d'activité, composées d'avions et des salariés avec leurs contrats de travail et donc leur ancienneté. Auquel cas, certains pilotes d'XL Airways pourraient passer devant ceux d'Air France dans la fameuse liste de séniorité d'Air France, qui détermine les actes de carrière des pilotes et donc leur rémunération.