Crash A320 : prise de bec de 2 pilotes d’Air India dans le cockpit

Par latribune.fr  |   |  333  mots
Selon l'Hindoustan Times, le copilote a agressé le commandant de bord alors qu'ils préparaient le décollage d'un avion de la compagnie de la cité touristique de Jaipur pour New Delhi dimanche soir. Air India a démenti que des actes de violence se soient produits à bord, affirmant que seul un échange verbal avait opposé les pilotes.

La compagnie nationale indienne Air India a interdit de vol deux de ses pilotes qui s'étaient disputés dans le cockpit juste avant le décollage d'un avion, rapportent lundi plusieurs médias. Selon l'Hindoustan Times, le copilote a agressé le commandant de bord alors qu'ils préparaient le décollage d'un avion de la compagnie de la cité touristique de Jaipur pour New Delhi dimanche soir.

Le copilote s'est senti offensé

Le copilote a été irrité par la demande du commandant d'inscrire des informations importantes pour le vol, comme le nombre de passagers, le poids au décollage et la consommation de carburant, selon le Times of India.

"Le copilote s'est senti offensé et aurait frappé le commandant", a rapporté le journal, selon lequel le commandant de bord a malgré tout "décidé d'effectuer le vol, dans l'intérêt de la compagnie".

Il n'y a pas eu de coups dit la compagnie

Air India a démenti que des actes de violence se soient produits à bord, affirmant que seul un échange verbal avait opposé les pilotes.

"Il y a juste eu un vif échange entre le commandant de bord et le copilote (...) Nous avons déjà retiré les deux pilotes du planning, en attendant une enquête", a déclaré un porte-parole de la compagnie en difficulté à l'agence Press Trust of India.

Air India - qui n'a pas annoncé de bénéfice annuel depuis 2007 - a été frappée par une série de problèmes techniques et d'incidents embarrassants, comme l'arrivée en retard du personnel pour les vols.

Depuis le crash de l'A320 de la compagnie allemande Germanwings au-dessus des Alpes françaises le mois dernier, qui a fait 150 morts, plusieurs compagnies aériennes ont imposé la présence constante de deux pilotes dans le cockpit.

L'analyse de la deuxième boîte noire de l'appareil avait confirmé que le copilote Andreas Lubitz, dépressif, s'était enfermé dans le cockpit et avait volontairement provoqué le crash.