Pagaille dans les gares pour de nombreux voyageurs, la SNCF nie toute «désorganisation »

Par latribune.fr  |   |  410  mots
De nombreux voyageurs ne parvenant pas à prendre leur train critiquaient samedi la SNCF pour l'engorgement de certaines gares parisiennes, mais celle-ci a démenti toute "désorganisation" et évoqué des problèmes "habituels" du week-end de Noël.

Pagaille dans les gares pour de nombreux voyageurs, des problèmes "habituels" du week-end de Noël pour la SNCF. C'est sur un fond de polémique que la SNCF veut éviter à après avoir été sous les feux des projecteurs cette année pour plusieurs dysfonctionnements que près de 1,7 million de voyageurs prennent leur train en ce week-end de Noël, qui coïncide cette année avec les départs en vacances.

Surbooking?

De nombreux voyageurs ne parvenant pas à prendre leur train critiquaient samedi la SNCF pour l'engorgement de certaines gares parisiennes, mais celle-ci a démenti toute "désorganisation" et évoqué des problèmes "habituels" du week-end de Noël.

Sur les réseaux sociaux, de nombreux voyageurs se sont fait l'écho de difficultés à trouver des places, y compris quand ils avaient réservé leurs billets, notamment au départ des gares de Bercy et d'Austerlitz.

"Tous ces gens ont des billets pour un train", écrivait ainsi en début d'après-midi un utilisateur de Twitter, Luc Dages, accompagnant son message d'une photographie montrant le hall de la gare de Bercy noir de monde. "Un est déjà complet. Impossible de partir."

Interrogée par l'AFP, la SNCF a estimé qu'il n'y avait "pas (...) de désorganisation", tout en reconnaissant des difficultés dans certaines gares, selon les termes d'un porte-parole.

"La situation d'aujourd'hui avait été prévue et anticipée comme chaque année", a-t-il assuré, évoquant notamment la mise en service de l'ensemble des trains disponibles, y compris certains habituellement réservés à un usage interne.

Alors que plusieurs voyageurs dénonçaient une surréservation, soit le fait d'avoir vendu plus de places que le nombre disponible, la SNCF s'est défendue d'y avoir eu recours.

"Juste un problème de gestion de foule"

"Il n'y a pas de problème de surréservation aujourd'hui", a dit le porte-parole, expliquant que le groupe ferroviaire ne vendait pas en réservation plus de places assises que le nombre existant. Il reconnaissait néanmoins des difficultés à gérer la montée dans les trains où la réservation n'est pas obligatoire, comme les TER ou Intercités, par contraste avec les TGV. Dans ces trains, ont pu monter des voyageurs qui venaient de prendre leurs billets aux bornes.

"C'est juste un problème de gestion de foule", a dit le porte-parole. "On ne va pas envoyer les policiers pour vider les trains..."