Seabubbles voit grand et annonce une levée de fonds de 100 millions d'euros

Par Mounia Van de Casteele  |   |  308  mots
Si un accord de principe pourrait être donné d'ici une à deux semaines, il se peut que la signature définitive ne se fasse qu'à la rentrée.
La startup française de "taxis volants" sur l'eau, qui fera ses premiers vols sur la Seine en septembre, annonce un tour de table de 100 millions d'euros.

Ce sera l'une des plus importantes levées de fonds de 2017. La jeune pousse de "taxis volants" sur l'eau ("the flying water car"), fruit du projet un peu fou du champion suédois de planche à voile Anders Bringdal et du navigateur Alain Thébault annonce un nouveau tour de table de 100 millions d'euros. La startup vient pourtant tout juste de lever 10 millions d'euros auprès de l'assureur Maif. Mais elle avait prévenu qu'elle n'allait pas s'arrêter là. Et en effet. A peine deux semaines après cette deuxième levée de fonds, là elle passe à la vitesse supérieure.

"Pour l'instant, rien n'est signé", tempère Matthieu Faure, DG France de l'entreprise. Si un accord de principe pourrait être donné d'ici une à deux semaines, il se peut que la signature définitive ne se fasse qu'à la rentrée. Quoi qu'il en soit, une certitude, "les choses s'accélèrent", analyse-t-il. "Les prototypes volent de mieux en mieux, la première bulle de pré-série sera exposée au salon Vivatech mi-juin , et en septembre, on pourra expérimenter ces bulles pendant quinze jours sur la Seine", énumère-t-il.

Un panel homogène d'investisseurs variés

"Nous avons besoin d'accélérer sur la partie 'investissement' car nous sommes avant tout des constructeurs de hardware", rappelle-t-il, pour justifier ce "besoin de capitaux entre 50 et 100 millions d'euros". Côté investisseurs, l'idée est d'avoir un "mélange homogène", afin qu'ils puissent apporter leur expertise sectorielle. Si l'entreprise ne souhaite pas divulguer leur identité, elle dévoile cependant quelques caractéristiques: ils se situent ainsi dans les transports, la technologie. On sait également qu'il y a des Français et des Américains. Mais le leader du VTC (voitures de transport avec chauffeur) Uber, pourtant à l'affût d'innovation, ne s'est pas manifesté. Pour le moment.