Taxis "volants" sur la Seine : la startup Seabubbles recrute chez Uber

Le skipper Alain Thébault à l'origine du projet de bateaux-taxis "volants" a recruté l'ancien directeur marketing d'Uber France.
Mounia Van de Casteele
Le projet un peu fou de bateaux "volants" du champion suédois de planche à voile Anders Bringdal et du navigateur Alain Thébault est de proposer une alternative écologique et rapide pour les trajets en ville via des liaisons fluviales, en utilisant une technologie permettant à de petites coques en formes de bulles de "voler" légèrement au dessus de l'eau.

Nouveau départ chez Uber. A peine plus d'un an après avoir intégré les équipes de la plateforme américaine, en tant que directeur marketing, Matthieu Faure aurait cédé au chant des sirènes et devrait rejoindre la jeune pousse Seabubbles, d'après RTL. Le projet un peu fou de bateaux "volants" du champion suédois de planche à voile Anders Bringdal et du navigateur Alain Thébault est de proposer une alternative écologique et rapide pour les trajets en ville via des liaisons fluviales, en utilisant une technologie permettant à de petites coques en formes de bulles de "voler" légèrement au dessus de l'eau. Et justement, cette plateforme devrait fonctionner sur le principe d'une application mobile type Uber, le géant du VTC (voitures de transport avec chauffeur).

Cette sorte de "bulle" électrique se présente comme "une solution écologique d'avenir" pour le transport silencieux et non polluant de personnes en milieu urbain, afin de désengorger le centre des grandes métropoles, en empruntant les voies fluviales, par exemple au-dessus de la Seine à Paris. Son système de "foils", des ailes profilées utilisées sur certains voiliers, permet de faire "voler" le véhicule, la "bubble" et ainsi de minimiser l'impact en termes d'érosion des berges. Son slogan : "Zéro bruit, zéro vague, zéro émission de CO2."

L'assureur Maif au capital

Après un premier tour de table en début d'année auprès de Henri Seydoux (drones Parrot), le fonds Partech et des business angels, la startup Seabubbles a récemment réalisé une nouvelle levée de fonds, de 3 millions d'euros, auprès de MAIF Avenir, le fonds d'investissement de l'assureur mutualiste. C'est le premier investisseur institutionnel à entrer au capital de cette jeune pousse au projet porté par deux experts de la glisse et la navigation.

Pour l'heure, Seabubbles aurait recruté 16 personnes, selon RTL. Mais il faudra attendre le mois de juin pour enfin voir cet objet volant identifié sur la Seine, après une phase de tests effectués en ce moment même, en France, dans un lieu tenu secret.

Mounia Van de Casteele

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Commentaire 1
à écrit le 28/02/2017 à 10:04
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C'est toujours bien plus facile quand on dispose dès le début d'un réseau. Quelle est la gloire dans tout ça ?

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