"Surbooking" : United Airlines va dédommager jusqu'à 10.000 dollars ses passagers

Par latribune.fr  |   |  368  mots
Sur les vols United Airlines, la surréservation peut concerner jusqu'à 3% de la capacité des appareils.
La compagnie aérienne américaine a violemment expulsé d'un avion un passager muni d'un billet pour cause de surréservation, début avril. Alors qu'une vidéo sur l'incident est devenue virale, United Airlines annonce ce jeudi une série de mesures de dédommagement.

10.000 dollars pour libérer son fauteuil à bord d'un avion ? C'est ce que souhaite proposer United Airlines à ses passagers pour les dédommager lors de surréservation sur ses vols. La compagnie aérienne a annoncé ce jeudi une série de dix actions, dont certaines étaient déjà connues, suite à l'expulsion musclée d'un passager. Le 9 avril dernier, un client muni d'un billet s'est vu violemment viré d'un vol surbooké à destination de Chicago pour faire de la place aux membres d'équipage. Une vidéo filmant l'incident est devenue virale sur Internet et a provoqué un appel au boycott sur les réseaux sociaux. Dans un communiqué publié ce jeudi, Oscar Munoz, PDG de la société américaine dit vouloir "s'assurer que cela ne se reproduise plus".

Aucune sanction pour les employés impliqués dans l'incident

La surréservation consiste à enregistrer plus de réservations que de places disponibles, afin de pallier les désistements et les retards. Sur les vols United, cette surréservation peut concerner jusqu'à 3% de la capacité des appareils. La compagnie aérienne s'engage à "réduire le surbooking", sans préciser dans quelle mesure. Elle dit aussi vouloir "s'assurer que le personnel naviguant est enregistré sur un vol au moins 60 minutes avant le départ". Du côté des clients, United Airlines promet un dédommagement de 10.000 dollars pour les passagers qui acceptent "volontairement" d'abandonner leur siège en cas de surréservation. Un "système automatisé pour solliciter des volontaires" devrait être crée, selon le communiqué. Le dédommagement prévu par la compagnie était auparavant de 1.350 dollars. United Airlines s'aligne ainsi sur sa rivale Delta Airlines, qui promet jusqu'à 9.950 dollars.

La plupart de ces mesures sont effectives "immédiatement" et le reste sera mis en place tout au long de l'année 2017, promet la compagnie aérienne, qui n'a cependant sanctionné aucun des employés impliqués dans l'incident. Le conseil d'administration a toutefois limité vendredi dernier les pouvoirs de son PDG, dont la rémunération cette année sera liée à la satisfaction clients en ne le nommant pas à sa tête.

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(Avec agences)