Taxis-VTC : "Il faut trouver une solution, c'est ce qui est en train de se faire" (Hollande)

Par latribune.fr  |   |  348  mots
Le président de la République, François Hollande, a préconisé jeudi soir une régulation de la concurrence sur le marché du transport des personnes où sont en conflit les taxis traditionnels et les chauffeurs professionnels travaillant avec des plateformes de réservation type Uber.
"La concurrence doit être régulée. On ne peut pas faire que des gens qui ne paient pas d'impôts ni de cotisations sociales puissent s'introduire sur les marchés", a déclaré le chef de l'Etat, interrogé sur le mouvement des taxis fin janvier, suivi d'une mobilisation des véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC), lors d'une interview conjointe sur les chaînes de télévision TF1 et France 2.

Le président de la République, François Hollande, a préconisé jeudi soir une régulation de la concurrence sur le marché du transport des personnes où sont en conflit les taxis traditionnels et les chauffeurs professionnels travaillant avec des plateformes de réservation type Uber.

"La concurrence doit être régulée. On ne peut pas faire que des gens qui ne paient pas d'impôts ni de cotisations sociales puissent s'introduire sur les marchés", a déclaré le chef de l'Etat, interrogé sur le mouvement des taxis fin janvier, suivi d'une mobilisation de certains véhicules de transport avec chauffeur (VTC) et chauffeurs Loti (transport collectif), lors d'une interview conjointe sur les chaînes de télévision TF1 et France 2.

"Les taxis avaient des droits, ils avaient des plaques"

François Hollande a expliqué:

"Les taxis avaient des droits, ils avaient acheté des plaques. D'un seul coup ils voient arriver des concurrents qui eux se sont modernisés avec le numérique pour ne rien payer. Il faut trouver une solution, c'est ce qui est en train de se faire".

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"Le pays avance, mais pas aussi vite que je le voudrais parce qu'il faut ces négociations, mais il avance et il va continuer", a-t-il estimé, évoquant également la loi Macron et l'ouverture des commerces le dimanche.

Les chauffeurs qui manifestaient vont suspendre leur mouvement vendredi dans l'attente de propositions du médiateur nommé par le gouvernement. Ils étaient mobilisés depuis une semaine contre des mesures annoncées par le Premier ministre Manuel Valls, sous la pression de la grève des taxis fin janvier.

Pendant ce temps-là, le député socialiste Laurent Grandguillaume nommé médiateur dans ce conflit oeuvre à trouver des solutions concrètes et rapides. Au même moment, les dirigeants d'Uber France et Europe comparaissent devant le tribunal correctionnel de Paris pour le service UberPop, suspendu depuis le mois de juillet.

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(Avec AFP)