Centrafrique, la France peut-elle stopper les massacres ? (Attention images violentes)

Par 28 minutes / Arte  |   |  366  mots
Vendredi, la France décide d'envoyer 400 soldats de plus en Centrafrique. Cela porte à 2.000 le nombre de soldats français présents dans le pays dans le cadre de l'opération Sangaris. / Reuters
La Tribune publie chaque jour des extraits issus de l'émission "28 minutes", diffusée sur Arte. Aujourd'hui, comment la France parviendra-t-elle à arrêter le bain de sang en Centrafrique ?

La France a décidé d'accroître son contingent en Centrafrique en envoyant 400 hommes supplémentaires, indique l'Elysée, vendredi 14 février, à l'issue d'un conseil restreint de défense autour de François Hollande. Cela porte "temporairement à 2.000" le nombre de soldats français présents dans le pays.

Mercredi, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a exhorté Paris à renforcer sa présence en Centrafrique, l'implication de la communauté internationale n'étant selon lui pas encore à la hauteur de la gravité de la situation.

Au moins 11 morts, dont un parlementaire

C'est le funeste bilan de la nouvelle flambée de violence qui touche, depuis samedi dernier, la Centrafrique. Malgré le déploiement de 4.000 (bientôt 6.000) militaires africains de la MISCA et 1 600 soldats français, le pays reste dans l'impasse.

Alors que les miliciens chrétiens anti-balaka poursuivent leur tentative d'"épuration ethnique", la présidente de transition, Catherine Samba-Panza, et le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ont confirmé, hier à Bangui, leur refus de toute partition du territoire. Comment la France parviendra-t-elle à arrêter le bain de sang ?


MISE AU POINT
Par Sandrine Lecalvez


RETROVISEUR
Par Marc-Antoine Deporet

Rwanda: un génocide
7 avril 1994. Le président hutu, Juvénal Habyarimana, trouve la mort dans un attentat à la roquette. Retour sur un événement à l'origine d'un massacre ayant couté la vie, en trois mois, à 800.000 Rwandais.  

VU D'AILLEURS
Par Juan Gomez

Wanted : le criminel de guerre ougandais traque par les Américains
Joseph Kony, c'est le nom de ce criminel de guerre ougandais. L'ONU l'accuse d'avoir tué plus de 100.000 personnes, et d'avoir enlevé entre 60.000 et 100.000 enfants pour en faire des enfants soldats ou des esclaves sexuels.

Ces massacres sont dénoncés par une association américaine "Invisible Children". Et le département d'Etat américain n'est pas en reste, il offre 5 millions de dollars à celui qui localisera Joseph Kony. 


DÉBAT
Pour en débattre, le photojournaliste Michaël Zumstein, Michaël Neuman, directeur d'études à Médecins Sans Frontières, et Pierre Servent, expert en stratégie militaire et spécialiste des questions de défense. 

>>> Suivez 28 minutes sur le site de l'émission
sur Twitter @28minutes
 et sur Facebook