Des acteurs du numérique se mobilisent pour Fillon

Par Collectif  |   |  1099  mots
Le candidat de la droite et du centre reçoit le soutien de certains acteurs du digital.
Dans une tribune dévoilée ce jeudi, une trentaine d'entrepreneurs, investisseurs et acteurs du numérique appellent à voter pour François Fillon à l’élection présidentielle du 23 avril 2017. Voici pourquoi.

Nous, entrepreneurs, investisseurs et acteurs du numérique voulons hisser la
France au premier rang des nations digitales et faire du numérique, un levier de
développement et de croissance pour notre pays.

Nous vivons en effet les prémisses d'une révolution industrielle majeure, dont l'ampleur va bien au-delà des technologies sous-jacentes (intelligence artificielle, big data, blockchain, objets connectés, cloud, etc...) et qui nous conduit à un changement de paradigme profond de nos sociétés tant au niveau économique que sociétal.

Que l'on ne se trompe pas, soit nos institutions, nos entreprises et toute la société accompagnent cette transition pour que la France en devienne un des leaders, soit nous subirons l'hégémonie des nations qui en ont déjà compris les enjeux (les Etats-Unis, la Chine, Grande-Bretagne, Israël, Suède,....)

La France est forte de ses institutions mais ces dernières sont souvent dépassées et inadaptées aux nouveaux cadres et bouleversements du numérique. Notre pays connait une vague d'entreprenariat sans précédents avec quelques licornes à la clé, mais nos cadres législatifs ne permettent plus d'accélérer, de développer et de solidifier nos start-ups, souvent condamnées à la disparition faute de flexibilité.

François Fillon est le seul candidat qui a effectué ce diagnostic et a compris la solution pérenne à apporter : la rupture. Non pas une rupture cosmétique, de celle qui ne propose que des changements de surface. François Fillon propose une révolution fondamentale qui permettra à la fois de favoriser cette innovation, de la faire fructifier et surtout permettre à cette dernière de profiter à tous.

A ce titre, nous soutenons les propositions de réformes structurelles de son programme qui sont les seules à véritablement encourager efficacement l'investissement et la création d'emploi et parce que nous sommes convaincus que la liberté d'entreprendre - et l'envie d'entreprendre - doivent redevenir le moteur du développement français.

Une des grandes batailles à mener, et François Fillon l'a bien compris, c'est celle du financement. En rapprochant notre régime fiscal de celui de nos concurrents européens, nous pourrons mettre en place un environnement « business friendly », apte à attirer un maximum de financements privés, français et étrangers. Les entrepreneurs, au-delà de leur innovation, peuvent soutenir les générations de demain si nous favorisons l'investissement des épargnants français dans le capital-risque.

Ce n'est ainsi pas aux start-ups de servir la fiscalité mais bien à cette dernière de porter nos entrepreneurs. François Fillon a raison quand il propose de mettre en place un dispositif équivalent à «l'Enterprise Investment Scheme» britannique : un plafond d'investissement maximum d'un million d'euros et une réduction d'impôt sur le revenu du montant investi à hauteur de 30%, la suppression totale de l'ISF, l'allocation de 3% des fonds d'assurance vie au capital-risque représentant 50 milliards d'euros ou encore la création de fonds d'amorçage labellisés BPI et abondés par l'Etat.

Une politique fiscale juste n'est pas une politique dogmatique sapant les moindres efforts des entrepreneurs et des investisseurs. Toutes ces mesures enverraient un message clair à travers la France, l'Europe et plus généralement le monde : l'hexagone est de nouveau une terre d'innovation et un leader économique de premier plan.

Si nos fondations fiscales doivent donc être modifiées, le modèle français peut également gagner en agilité et en flexibilité. Les charges sociales et fiscales qui pèsent sur elles sont trop lourdes pour permettre à un entrepreneur de faire murir son projet dans le temps long. Il parait alors presque étonnant que seul François Fillon ait le bon sens de proposer 35 milliards de réduction de ce charges en plus de la conversion du CICE. Le candidat propose d'autres mesures que nous ne pouvons qu'approuver, comme la suppression des rigidités du code du travail et de ses freins à l'embauche, la création d'un véritable statut du travailleur indépendant et la transformation vitale du RSI.

L'Etat doit encourager l'expérimentation avant de réguler, en offrant des exemptions temporaires réglementaires et fiscales délimitées "bacs à sable" ("Sand-Box") comme c'est le cas chez nos pays voisins. L'Etat doit aussi accélérer sa transformation numérique en une plateforme de services centrée sur les citoyens et les entreprises et donner lui-même l'exemple de la voie à suivre vers la simplification, l'encouragement à la prise d'initiatives, et la digitalisation au sein même de ses services.

Ne nous leurrons pas : le marché intérieur français est trop petit pour espérer concurrencer les start-ups américaines ou chinoises disposant de marchés intérieurs suffisant à leur survie. La clé de ce problème pour nos entrepreneurs réside dans le marché européen. Il est nécessaire d'œuvrer au niveau européen pour prendre des initiatives de coopérations renforcées avec l'Allemagne, adopter des normes communes entre nos deux pays et ouvrir aux startups ce marché de 150 millions de consommateurs. Nos start-ups françaises ne doivent également pas souffrir de régimes d'optimisation fiscale des GAFA.

Ne nous y trompons pas : la transformation numérique est une fantastique opportunité pour la France, pour laquelle nous disposons de nombreux atouts, mais l'Etat doit se mettre au service de cette transformation afin de faire du digital un nouveau tremplin pour notre pays.

La France ne doit pas manquer ce nouveau virage et c'est parce que François Fillon est le candidat qui a le mieux compris les enjeux du numérique et la nécessité de redresser l'économie de notre pays avec un programme cohérent que nous appelons à voter pour lui dès le 23 avril prochain. Nous ne pouvons plus nous permettre de perdre 5 années supplémentaires, il sera alors trop tard!

Nous apporterons nos voix à François Fillon le 23 avril prochain !

Liste des soutiens : Fabien Bardinet (Balyo), Charles Beigbeder (Gravitation), Vivianne Chaine Ribeiro (Talentia Software), Pierre Chappaz (Teads), Eric Dadian (WikiPME), Xavier Dalloz (CES - Las Vegas), Stanislas de Bentzmann (Devoteam), Florent de Kersauson (Nestadio), Edouard de Miollis (Youboostmarket), Paul de Rochebouet (Promissio), Arthur Delpech de Frayssinet (OuiCom), Romain Dublanche (Federavox),
Alexandre Garnier (AWE), Xavier Gilleron (LexConsulting), Philippe Hayat (Entrepreneur), Jean-Sébastien Hongre (TeamInside), Louis-Christophe Laurent, business Angel, investisseur, Olivier Levy (SnapEvent), Cédric Mangaud (PIQ), Arnaud Mollin (ChampMarket), Etienne Nael (Digital TF1 Lab - Digital Factory), Jean-Marc Patouillaud (Partech), Eric Pilat (AltaVenture), Pierre Reboul (EBG), Alexandre Richard (Prodealcenter), Philippe Rodriguez (Avolta Partners), Rodolphe Roux (Wikio), Olivier Sabot (Creative Consulting), Olivier Sichel, business Angel, ancien PDG de LeGuide.com, Rafik Smati (Aventers, OOPRINT), Lionel Tardy (LT Informatique).