Ouverture à la concurrence des transports en commun : Pécresse veut "accélérer"

Par AFP  |   |  262  mots
(Crédits : M. Ruelle / La Tribune)
La présidente de la région Ile de France Valérie Pécresse a estimé qu'il fallait "accélérer la mise en concurrence des transports sur toute l'Ile-de-France", dans une interview au Parisien de mercredi.

"Pour 2023, on peut lancer l'ouverture à la concurrence des premières lignes de Transilien", a affirmé Mme Pécresse, en évoquant "les lignes R [gare de Lyon-Montereau et Montargis] et J [gare Saint-Lazare vers le Val-d'Oise et les Yvelines], où on a besoin d'améliorations de services".

"Pour les autres, je souhaite qu'on accélère. La loi LOM a repoussé à 2039 l'ouverture à la concurrence des lignes de la RATP et à 2033 les lignes de RER. C'est trop tardif", selon elle.

Lire aussi : À quoi ressembleront les transports publics franciliens de demain ?

"Avancer le processus de dix ans" pour les métros et RER

Ainsi "je lance l'ouverture à la concurrence des bus RATP pour être prête fin 2024" et "pour les métros et RER, je souhaite avancer le processus de dix ans", a-t-elle précisé, affirmant que "l'objectif, c'est que tout le réseau puisse être ouvert à la concurrence à l'horizon 2030".

Lire aussi : Paris: pendant que la RATP fait grève, les bus Keolis arrivent

Dans ce schéma Île-de-France Mobilités, l'autorité publique organisatrice des transports, "deviendrait le coordinateur des transports dans la région".

"L'ouverture à la concurrence n'est pas la privatisation. Les lignes pourraient toujours être exploitées par la SNCF ou la RATP, mais elles seraient forcées d'améliorer leur offre pour être compétitives face à d'autres opérateurs, publics ou privés", a assuré Mme Pécresse.

Mercredi lors du conseil d'Île-de-France Mobilités "nous mettrons à l'étude l'ouverture à la concurrence des lignes de train SNCF, pour voir lesquelles pourront être ouvertes à la concurrence le plus vite possible", a-t-elle assuré.