« Parfums, bougies, savons, céramiques parfumées, produits d'accueil, machines à diffuser... À nous de trouver le support technique pour répondre à leurs désirs », explique Valentine Pozzo di Borgo, fondatrice de Quintessence. Le processus de création est véritablement fait sur-mesure, selon un brief, « précisant ce qu'ils aiment et ce qu'ils n'aiment pas, tout aussi important pour limiter la créativité ». Plus chère que ses concurrents, la marque apporte une attention particulière à ses clients, « qui attendent beaucoup de nous ».
C'est après des expériences en Espagne et en Chine que la chef d'entreprise s'est lancée dans l'entrepreneuriat à 24 ans avec l'idée de proposer des produits parfumés clés en main aux entreprises, « des produits à chaque fois exclusifs, plus inattendus et créatifs que nos concurrents ». Et dans sa famille personne ne lui a reproché d'avoir tenté sa chance, pas même son arrière-grand-père, fondateur de la parfumerie Givaudan. Presque 10 ans après, l'entreprise olfactive a prospéré, et même doublé son chiffre d'affaires en un peu moins d'un an. « Nous avons passé un vrai palier. L'objectif est de le stabiliser », annonce l'entrepreneure. Les clients viennent du monde entier, « même si en 2017, nous avons bien travaillé en France ».
Un taux 0 pour démarrer
C'est un prêt à taux 0 de 30 000€ de Bpifrance qui a permis de lancer la société en octobre 2008. Est venu ensuite un prêt à l'export, « qui a servi à embaucher un commercial à l'international et financer les productions de clients étrangers, parce que je dois avancer entre 4 et 5 mois de BFR », énonce-t-elle. L'entreprise et sa fondatrice sont également membres de la communauté Bpifrance Excellence. « J'ai la chance d'avoir accès à des formations sur des sujets divers. C'est important de pouvoir parler des difficultés. Il n'y a pas que la partie financière, il y aussi la partie humaine », conclut-elle.