Microsoft envisage de racheter Yahoo

Par latribune.fr, avec Reuters  |   |  342  mots
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Reuters affirme que le géant américain entrerait dans la course pour rafler Yahoo, le portail intéresse de plus en plus de monde...

Selon Reuters, Microsoft envisage de lancer une offre sur Yahoo, redevenant ainsi un acheteur potentiel du portail Internet après une première tentative infructueuse en 2008, ont déclaré mercredi des sources proches du dossier.

L'éditeur de logiciels pourrait s'associer à un partenaire pour mettre la main sur Yahoo, a dit l'une de ces sources, sans donner de nom.

Aucune décision n'a encore été prise, a dit un dirigeant haut placé de Microsoft, ajoutant qu'il y avait encore des divisions en interne au sein du groupe sur l'opportunité d'un rachat de Yahoo.

A moins d'une heure de la clôture de Wall Street, le titre Yahoo gagnait près de 9% et l'action Microsoft plus de 1%.

Alliance sino-américano-russe ?

Il y a quelques jours, Bloomerg annonçait une tentative par le Chinois Alibaba. Le directeur général du géant chinois du commerce en ligne Alibaba, Jack Ma, s'était dit "très intéressé" par un rachat de Yahoo si l'opportunité se présentait. Le responsable avait alors indiqué avoir eu des discussions avec d'autres acheteurs potentiels.

DST, un russe déjà présent au capital de Facebook

Or, selon l'agence Bloomberg, ces discussions se précisent : Alibaba serait en négociations avec le groupe de capital investissement américain Silver Lake qui, d'après le Wall Street Journal avait déjà fait une proposition de reprise à Yahoo. Alibaba et Silver Lake seraient associés au groupe russe Digital Sky Technologies (DST), spécialisé dans les investissements dans Internet et déjà au capital de Facebook, Zynga et Groupon. Leur objectif ? Créer une coentreprise afin d'acquérir Yahoo.

Course d'obstacle

Même si Alibaba parvenait à présenter une offre conjointe avec Silver Lake et DST, la course d'obstacle de Jack Ma promet d'être sportive. Car le rachat par un consortium comprenant des groupes chinois et russe d'un acteur américain de l'Internet, majeur en dépit de ses difficultés, ne manquerait pas d'être scrupuleusement étudié par les régulateurs fédéraux et le Congrès.