Huawei espère créer 2.000 emplois en France en investissant 1,5 milliard d'euros

Par latribune.fr  |   |  359  mots
L'entreprise avait inauguré le 12 septembre son nouveau centre de R&D européen "Chipset et électronique embarquée" à Sophia-Antipolis, à Nice, qui doit passer de 20 à 30 chercheurs.
Au troisième rang mondial pour les ventes de smartphone, l'entreprise chinoise compte multiplier les partenariats avec "des entreprises de haute technologie" en France et en Europe. Elle prévoit de recruter 650 personnes et mise sur la création de 2.000 emplois indirects via ses investissements.

Huawei veut s'agrandir en France. Ren Zhengfei, président-fondateur du géant chinois des télécommunications, a dévoilé mardi 30 septembre un plan d'investissement d'un milliard et demi d'euros sur cinq ans en France, prévoyant le recrutement de 650 personnes, selon un communiqué du groupe, confirmant une information des Échos.

Élaboré avec l'AFII (Agence Française pour les Investissements Internationaux), le plan que Huawei a présenté lundi 29 septembre au Premier ministre Manuel Valls "s'articule en deux volets : l'un concerne les achats de la filiale française (environ 472 millions d'euros), l'autre ceux du groupe lui-même (un peu plus d'un milliard d'euros)", écrit le quotidien économique.

Implantation de quatre centres de recherche et développement

Huawei indique ainsi dans son communiqué travailler sur I'implantation de quatre centres de recherche et développement. Dans le communiqué, Ren Zhengfei déclare ainsi :

"Nos investissements auront un impact significatif sur notre innovation globale, tout en affûtant la compétitivité de la France dans les nouvelles technologies et créant des emplois pour les talents français."

Le géant chinois prévoit de multiplier par deux ses effectifs en France d'ici à 2018 en embauchant 650 salariés de plus, dont 200 dédiés à la seule R&D. L'entreprise avait inauguré le 12 septembre son nouveau centre de R&D européen "Chipset et électronique embarquée" à Sophia-Antipolis, à Nice, qui doit passer de 20 à 30 chercheurs.

Multiplier les partenariats

Huawei mise également sur une intensification de ses partenariats avec "des entreprises de haute technologie", des PME et des start-up du secteur. Alors que le groupe cherche à augmenter le nombre de ses fournisseurs européens, il travaille déjà avec de grands groupes français, comme STMicro, chez qui il se fournit en composants pour ses smartphones.

Il pense par ailleurs, selon les Échos, pouvoir créer indirectement 2.000 emplois en France à travers les investissements annoncés.

Au deuxième trimestre, le Chinois se trouvait au troisième rang mondial pour les ventes de smartphones avec un quasi doublement de ses ventes en un an, à 20,3 millions d'unités, s'adjugeant 6,9% des parts de marché derrière Apple (11,9%) et Samsung (25,2%), tous deux en recul, selon le cabinet IDC.