La NSA serait capable de contrôler quasiment tous les ordinateurs

Par latribune.fr (avec Reuters)  |   |  310  mots
Ces révélations interviennent après la découverte par le laboratoire Kaspersky de la présence de groupes de programmes d'espionnage sur des ordinateurs dans plusieurs pays.
L'Agence nationale de sécurité américaine a trouvé le moyen de dissimuler un logiciel espion dans les disques durs conçus par de grands fabricants de matériel informatique, révèlent d'anciens agents du renseignement américain.

La NSA a-t-elle un pouvoir de contrôle et d'espionnage démesuré ? La réponse est oui si l'on en croit d'anciens agents du renseignement américain. Ils révèlent que l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) a trouvé le moyen de dissimuler un logiciel espion dans les disques durs fabriqués par les sociétés Western Digital, Seagate, Toshiba et d'autres fabriquants.

Selon eux, grâce à ce procédé, la NSA dispose des moyens de contrôler la majeure partie des ordinateurs dans le monde.

Série d'opérations de cyberespionnage occidentales

Ces révélations interviennent après la découverte par le laboratoire Kaspersky, développeur de logiciels de sécurité informatique basé à Moscou, de la présence de groupes de programmes d'espionnage sur des ordinateurs dans plusieurs pays.

Kaspersky, qui a mis au jour une série d'opérations de cyberespionnage occidentales, précise que des ordinateurs personnels infectés avec un ou plusieurs programmes d'espionnage ont été recensés dans une trentaine de pays. Le pays le plus concerné est l'Iran, suivi par la Russie, le Pakistan, l'Afghanistan, la Chine, le Mali, la Syrie, le Yémen et l'Algérie.

Un ancien employé de la NSA a confirmé les révélations de Kapersky

L'espionnage en question a pour cible des institutions militaires et gouvernementales, des sociétés de télécommunication, des banques, des entreprises du secteur de l'énergie, des chercheurs en nucléaire, des médias et des activités islamistes, ajoute Kaspersky.

La société moscovite n'a pas fourni le nom du pays derrière cette campagne d'espionnage mais a précisé qu'elle était étroitement liée au virus Stuxnet, cyber-arme utilisée pour attaquer des installations nucléaires iraniennes. Un ancien employé de la NSA a indiqué à Reuters que les constatations de Kaspersky étaient exactes.