Jamais un objet virtuel n'a été aussi réel grâce une startup japonaise

Par latribune.fr  |   |  308  mots
Le principe de ce faux "retour de force" est de tromper le cerveau, en combinant ce que l'œil voit avec ce que la main ressent par la génération d'une vibration via un petit récepteur au bout du doigt.
Une telle technologie pourrait améliorer l'expérience de jeu, ou permettre à quelqu'un de concevoir et manipuler dans l'espace réel des formes physiques qui n'existent pourtant que sous forme de données informatiques.

De images virtuelles que l'on peut toucher. C'est ce que proposent des chercheurs japonais des laboratoires de Miraisens ("les sens du futur"), une entreprise de haute technologie basée à Tsukuba, un lieu d'innovation au nord de Tokyo.

"Le toucher est un sens important de la communication humaine, mais il est pour le moment absent de la réalité virtuelle", a expliqué lundi le directeur général de cette société, Natsuo Koda, directeur général de la société, lors d'une conférence de presse.

Tromper le cerveau

La technologie "3D haptique" mise au point par le directeur technique de l'entreprise, Norio Nakamura, donne la sensation de toucher des objets dans le monde de l'image tridimensionnelle, selon Natsuo Koda, spécialiste de la réalité virtuelle et ex-chercheur du groupe d'électronique Sony.

Le principe de ce faux "retour de force" est de tromper le cerveau, en combinant ce que l'œil voit avec ce que la main ressent par la génération d'une vibration via un petit récepteur au bout du doigt. La simultanéité de la stimulation des deux sens crée l'illusion.Il est ainsi possible de ressentir la résistance de boutons virtuels que l'on pousse, alors que le doigt de l'utilisateur ne fait que s'agiter dans l'air.

Une utilisation dans les jeux vidéo

Une telle technologie pourrait améliorer l'expérience de jeu, ou permettre à quelqu'un de concevoir et manipuler dans l'espace réel des formes physiques qui n'existent pourtant que sous forme de données informatiques (comme Tom Cruise dans le film Minority Report).

Assurant que sa technologie est une première mondiale, l'entreprise indique qu'elle veut la commercialiser pour des applications dans l'électronique et l'industrie des services.

Plusieurs utilisations sont également envisageables dans la création professionnelle ou personnelle d'objets tridimensionnels virtuels puis réels.