Homme d'affaires sans iPad : attention, ringard !

Par latribune.fr  |   |  242  mots
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"Vous donnez l'impression de ne pas maîtriser la technologie ou d'être dans une entreprise qui n'a pas les moyens ou qui n'est pas au top de la high tech" raconte un témoin.

L'anecdote est savoureuse, elle est comptée par un homme d'affaires européen : "désormais dans les lounge, les salons des compagnies aériennes dans les aéroports, les businessmen qui n'ont pas de tablettes n'osent plus sortir leurs ordinateurs portables de peur de paraître ringards."

En dehors de l'iPad d'Apple et dans une moindre mesure de la Galaxy de Samsung, un peu trop petite selon certains, point de salut. "Vous donnez l'impression de ne pas maîtriser la technologie ou d'être dans une entreprise qui n'a pas les moyens ou qui n'est pas au top de la high tech" ajoute encore ce témoin.

Derrière cette anecdote se cache l'un des enjeux de la guerre des tablettes et de la concurrence avec les PC, notamment les petits netbooks : séduire le monde de l'entreprise. Initialement perçu comme un produit de loisir, l'iPad tente de plus en plus les entreprises qui incitent leurs cadres à en acheter, quitte à le leur financer et à assurer son vol ou sa casse, en compensant ses limites de puissance par du " cloud computing" (informatique dans le snuages, externalisée et télécharcgeable via une application et un mot de passe) pour toutes les activités lourdes liées à la société.

Si les fabricants de tablettes réussissent leur coup, Apple et son iPad en tête, c'est à un bouleversement total du marché de l'informatique qu'il faut s'attendre dans les prochaines années.