Bill Gates s'excuse pour la combinaison Ctrl+Alt+Suppr, une "erreur"

Par latribune.fr  |   |  257  mots
Bill Gates reconnaît que la fonction Ctrl+Alt+Suppr pour verrouiller son ordinateur était une erreur. Mais elle est due, selon le fondateur de Microsoft, à un ingénieur d'IBM qui aurait refusé de créer un bouton spécifique.
Le fondateur de Microsoft a reconnu que la fonction Ctrl+Alt+Suppr qui permet de verrouiller son ordinateur était "une erreur". Mais elle est due, selon lui, à un ingénieur d'IBM qui aurait refusé de créer un bouton spécifique.

"C'était une erreur". Bill Gates, a confessé, lors d'une conférence pour une levée de fonds de la célèbre université d'Harvard (cf. vidéo en bas de l'article), que la combinaison "Ctrl+Alt+Suppr" permettant d'ouvrir ou de verrouiller sa session d'ordinateur n'était pas très heureuse. Le fondateur de Microsoft eut préféré un seul bouton dédié à cette fonctionnalité.

La faute à qui ? Pas à lui en tout cas, assure le fondateur de Microsoft qui rejette la faute sur IBM:

"La personne qui a conçu le design du clavier IBM ne voulait pas nous donner notre bouton unique"

Un unique bouton, source d'erreurs ?

Ce à quoi l'ingénieur d'IBM en question, Steve Ballmer, avait déjà rétorqué avec humour en janvier 2011, que s'il était certes à l'origine de cette combinaison, c'est Bill Gates qui l'avait rendue célèbre.

Mais pourquoi avoir préféré une telle combinaison à un simple bouton? Tout simplement pour que cela traduise une action volontaire et non pas une erreur de frappe sur une mauvaise touche. Le célèbre Ctrl+Alt+Suppr nécessite en effet les deux mains, ce qui minimise le risque d'erreur. Sachant que cette combinaison de fonctions a toujours été importante chez Windows. En effet, sous MS-DOS, cela permettait de redémarrer le système, et à partir de Windows 3.1, cela enclenchait l'apparition d'une boîte de dialogue, grâce à laquelle un programme pouvait être stoppé.

Pour aller plus loin: l'université de Harvard veut lever 6,5 milliards de dollars

Voir la vidéo: