Huit sociétés françaises parmi les 100 les plus innovantes du monde (Forbes)

Par latribune.fr  |   |  354  mots
Hermès décroche la 13e place du classement. Sept autres sociétés françaises le suivent.
Le magazine américain, qui vient de publier l'édition 2014 de son classement annuel, réserve une place d'honneur à la France, qui occupe la deuxième place en nombre d'entreprises présentes, à égalité avec le Japon. 24% des sociétés figurant au classement sont européennes.

Ni Google, ni Microsoft, mais Hermès, Iliad ainsi que six autres sociétés françaises. Ce sont les entreprises les plus innovantes de la planète, selon le Top 100 de Forbes, qui a publié le 20 août l'édition 2014 de son classement annuel.

A la France la seconde place, ex aequo avec le Japon

Selon les calculs de 01Business, la France a vraiment de quoi être fière cette année. Avec huit entreprises présentes dans la liste, l'Hexagone reste certes loin derrière les Etats-Unis, qui en comptabilisent 39. Il occupe néanmoins la seconde place ex aequo avec le Japon.

Après Hermès (13e) et la maison mère de Free, Iliad (29e), figurent notamment Essilor (49e), Bureau Veritas (50e), Dassault Systèmes (56e), Pernod Ricard (69e), Danone (86e) et Sodexo (89e).

24% des entreprises figurant au classement sont européennes, souligne par ailleurs 01Business.

La gagnante: Salesforce

Quant aux trois entreprises sur le podium, elles sont américaines et britannique. Salesforce, qui décroche la médaille d'or, a son siège à San Francisco et développe des solutions de gestion des relations clients pour les entreprises.

Alexion, deuxième, est une entreprise pharmaceutique du Connecticut. ARM holdings, médaille de bronze, est une société informatique du Royaume-Uni.

Une méthodologie axée sur le potentiel de croissance

Pas de surprise si des géants tels qu'Amazon, Coca-Cola ou Procter & Gamble ne décrochent que, respectivement, le 6e voire le 72e et 84e rangs. La méthode utilisée par Forbes est en effet strictement axée sur le potentiel de croissance de la société.

Le magazine calcule notamment la différence entre la capitalisation boursière de la société et "la valeur actuelle nette des flux de trésorerie", afin d'obtenir "le bonus" accordé par les investisseurs à cette société sur sa croissance future. Seules les sociétés dont la capitalisation boursière dépasse les 10 milliards de dollars, qui dépensent 2,5% de leur chiffre d'affaires en recherche et développement et qui ont publié des comptes depuis sept années, sont retenues.