Facebook peut dire "j'aime" le mobile. Ses revenus générés par la publicités sur smartphones et tablettes représentent désormais 49% de l'ensemble des recettes publicitaires du réseau social au troisième trimestre, soit environ 880 millions de dollars. C'est près de six fois plus que l'an dernier.
Résultat: le chiffre d'affaires du groupe américain a dépassé la barre des 2 milliards au troisième trimestre et bondit de 60% sur un an, un niveau supérieur aux attentes des investisseurs.
La base d'utilisateurs continue de grossir. Quelques 1,19 milliard d'utilisateurs se connectent au moins une fois par mois fin septembre. Ils étaient 1,15 milliard fin juin. Les trois quarts d'entre eux accèdent au site via des terminaux mobiles.
Les jeunes américains se désintéressaient de plus en plus de Facebook
David Ebersman, le directeur financier du groupe a annoncé qu'il n'y aurait pas "d'augmentation significative" du nombre de publicités par page. Autrement dit: plutôt que de chercher à augmenter ses recettes en grossissant le nombre de publicités vendues, Facebook tentera d'améliorer la qualité de ses services et de faire payer ses espaces publicitaires plus chers.
Surtout que la fidélisation reste un problème majeur: le directeur financier a reconnu que les jeunes américains se désintéressaient de plus en plus de Facebook tout en pointant le fait qu'il était difficile de les quantifier précisément.
Mais, malgré ces quelques points noirs, ces résultats avaient de quoi apaiser un peu plus les craintes de certains investisseurs. Le cours de l'action a commencé à décoller au mois de juillet, passant de 26,3 dollars le 16 juillet à 54 dollars le 18 octobre. Pourtant, après l'annonce de ces résultats, le titre a brièvement grimpé de 15% sur le marché secondaire avant de retomber de 1,6% pour s'établir à 49.01 dollars le 30 octobre.