Sur Facebook, plus besoin "d'aimer" un contenu pour y accéder

Par Jérémy Hébras  |   |  283  mots
Pour Facebook, "on ne doit pas inciter les gens à utiliser certains plugins ou à 'liker' certaines pages".
Le réseau social met fin à l'obligation pour les utilisateurs de cliquer sur "like" pour voir le contenu d'une page. Cette mesure vise notamment à assurer une connexion de meilleure qualité, mais supprimer donc une forme de "monnaie d'échange" pour les applications.

Plus besoin de "liker" pour goûter ? Dans un message publié récemment sur son blog, Facebook a annoncé l'évolution d'une de ses caractéristiques fondamentales : le "like-gating content" que le réseau social définit ainsi:

"système obligeant un utilisateur de Facebook qui n'aime pas encore une page à la 'liker' pour pouvoir ensuite accéder à son contenu."

"Ne pas inciter les gens à liker certaines pages"

Dans sa dernière mise à jour, Facebook a décidé de mettre fin à cette politique.  Dans un communiqué diffusé le 7 août à l'attention des développeurs d'applications, le groupe précise:

" Vous ne devez pas inciter les gens à utiliser certains plug-in ou à 'liker' certaines pages.(...) Il reste acceptable de les inciter à se connecter à votre application, se géolocaliser ou inscrire un code promotionnel sur une page de l'application."

Autrement dit, les applications ne pourront plus échanger du contenu contre un "like" mais également un "share" ou un "comment".

Jusqu'à novembre pour se mettre au pas

Toutes les nouvelles applications sont affectées par ce changement. Pour les applications existantes, elles ont jusqu'au 5 novembre 2014 pour se soumettre au nouveau règlement.

Avec ce changement, le réseau social fondé par Mark Zuckerberg veut "assurer des connexions de qualité et aider les entreprises à cibler les bonnes personnes" :

"Nous voulons que les utilisateurs aiment des pages parce qu'ils veulent vraiment avoir des nouvelles d'une entreprise, et pas parce qu'on les y a incités. Nous pensons que cette mise à jour bénéficiera autant aux utilisateurs qu'aux annonceurs."

Pas sûr que les créateurs de pages partagent ce point de vue. Avec la fin du "like-gating content", la course aux "likes" promet d'être encore plus ardue.