"The Interview" bat des records en ligne mais n'est toujours pas rentable

Par latribune.fr (avec AFP et Reuters)  |   |  280  mots
"The Interview" pourrait être à l'origine de la cyberattaque à grande échelle dont Sony Pictures a été victime fin novembre.
Considéré comme une provocation par la Corée du Nord, le film "L"interview qui tue" de Sony Pictures a récolté 31 millions de dollars en ligne. Il est loin d'avoir atteint l'équilibre financier, ayant coûté 44 millions de dollars.

4,3 millions de locations ou achats. "L'interview qui tue!" ("The Interview" en anglais), la parodie de Sony Pictures sur un complot fictif de la CIA pour assassiner le leader nord-coréen, a récolté 36 millions de dollars (26 millions d'euros) depuis sa sortie tumultueuse à Noël, devenant le record de recettes en ligne pour un film du studio, a fait savoir Sony Pictures dans un communiqué publié mardi 6 janvier.

Seulement 5 millions de dollars en salles

Les recettes du film dans les 580 salles qui le projettent en Amérique du Nord s'élèvent pour l'instant à cinq millions de dollars, a précisé le studio de cinéma, filiale du groupe japonais d'électronique grand public Sony.

Malgré l'énorme publicité dont elle a fait l'objet, cette satire à l'humour parfois hasardeux, qui a récolté de piètres critiques, approche tout juste de l'équilibre financier. Elle a coûté environ 44 millions de dollars (37 millions d'euros) au studio.

À l'origine de la cyberattaque

"The Interview" pourrait être à l'origine de la cyberattaque à grande échelle dont Sony Pictures a été victime fin novembre et dont les autorités américaines ont rendu la Corée du Nord responsable.

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Présent au salon de l'électronique grand public CES de Las Vegas Kazuo Hirai, le PDG de Sony, a assuré que cette cyberattaque ne devrait pas avoir de conséquences majeures sur les activités de Sony Pictures. La veille, s'exprimant pour la première fois sur le sujet, il avait remercié les salariés et les partenaires commerciaux de Sony Pictures pour avoir fait face aux "tentatives d'extorsion" de pirates informatiques.