Mediapart, Slate, France Info, Le Parisien, Marianne mais aussi L'Express, Les Numériques ou encore ZDnet. La liste est longue des médias français dont les sites Internet ont été inaccessibles entre 10H00, environ, et 11h30. Tous ont un point commun : ils sont hébergés par Oxalide.

Sur Twitter, l'hébergeur a ainsi fait mention à 10H03 d'un "incident en cours sur notre infrastructure [...] en cours de résolution". Dans un deuxième tweet publié une demi-heure après, Oxalide précise la nature du problème.

À partir de 11h30, les accès commençaient de nouveau à revenir vers les sites tombés. L'hébergeur écrit ainsi qu'"une partie des services sont de nouveaux opérationnels", précisant toutefois que "l'incident [était] toujours en cours".

Une cyberattaque ?

L'origine de la panne reste pour le moment un mystère, alors que de nombreux sites français ont été victimes d'attaques de cyberdjihadistes. Dans un communiqué transmis à 12h30, Oxalide notamment que l'ensemble de ses équipes est mobilisée :

Le niveau actuel d'information ne permet ni d'affirmer que la responsabilité d'Oxalide soit engagée, ni qu'il s'agisse d'un acte malveillant lié à l'actualité. L'analyse de la chronologie des faits devra permettre d'apporter une réponse à ces questions.

Cité jeudi 15 janvier par l'agence Reuters, le vice-amiral Arnaud Coustillière, officier-général de la cyberdéfense à l'Etat major, expliquait que depuis le 10 janvier "19.000 sites" ont été victimes de cyberattaques, en majorité de la part d'islamistes.

Selon le site spécialisé 01net qui cite une source chez Oxalide, "il s'agirait bien d'une attaque". Autre site spécialisé, ZDNet, cite également une source chez l'hébergeur mais écrit quant à lui que le "scénario de la panne est le plus probable". Joint par téléphone vers 11h par La Tribune, l'expert en cybersécurité au sein de la société Trend Micro, Loïc Guézo, a indiqué ne ne pas avoir détecté d'attaque de déni de service à l'encontre d'Oxalide.