La RATP veut la 4G dans le métro parisien d'ici à la fin 2017

Par latribune.fr  |   |  421  mots
Pour l'heure, la RATP fait avant tout face à des problématiques techniques pour offrir une connexion haut débit mobile de qualité à ses usagers, en particulier du fait du dégagement de chaleur important produit par les équipement des opérateurs dans les locaux techniques.
D’après la régie parisienne des transports, cette couverture est « une priorité et une condition indispensable pour offrir des services digitaux nécessaires à ses clients et agents ».

La RATP et l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep) ont signé mercredi une déclaration commune d'intention en vue d'améliorer la connectivité mobile en haut débit (4G) dans le réseau souterrain parisien. L'ambition affichée de la régie parisienne est désormais de proposer une couverture 4G intégrale de son réseau souterrain à la fin de l'année 2017, avec une couverture totale de la ligne 1 et des lignes A et B du RER avant la fin de l'été 2016.

"La couverture 3G/4G est une priorité pour la RATP et une condition indispensable pour offrir des services digitaux nécessaires à ses clients et agents", a déclaré la PDG du transporteur, Élisabeth Borne.

L'Arcep va apporter de son côté une "expertise dans la méthodologie des campagnes de mesure de la couverture" sur l'ensemble du réseau, précise un communiqué commun, mesures qui seront réalisées par la RATP et compilées en fonction des performances des différents opérateurs.

"Il est juridiquement impossible d'imposer aux opérateurs de déployer leur réseau dans un espace qu'ils ne maîtrisent pas, nous sommes donc dans l'accompagnement des acteurs", a pour sa part déclaré à l'AFP le président de l'Arcep, Sébastien Soriano.

Des problématiques techniques

Pour l'heure, la RATP fait avant tout face à des problématiques techniques pour offrir une connexion haut débit mobile de qualité à ses usagers, en particulier du fait du dégagement de chaleur important produit par les équipements des opérateurs dans les locaux techniques.

"C'est le principal problème que nous rencontrons", a reconnu Mme Borne, "avec un risque pour nos propres équipements, c'est ce à quoi nous travaillons aujourd'hui. Mais avec un réseau désormais centenaire, les locaux n'ont pas été prévus à la base pour ces nouveaux usages".

L'Arcep publiera, à partir de 2017, des mesures précises sur la qualité de chaque opérateur, afin de favoriser la concurrence par la qualité réseau, approche désormais assumée de l'Autorité de régulation. Sébastien Soriano a par ailleurs précisé que la coopération mise en place avec la RATP pourra par la suite servir de modèle pour le déploiement de la 4G dans d'autres métros de l'Hexagone.

"Nous sommes une PME, nous commençons donc par le réseau le plus utilisé en France, mais nous restons ouverts. Nous savons par exemple que Toulouse travaille sur la question", a-t-il précisé.

(avec AFP)